Ces stages intermaghrébins sont financés par un pays européen. Les localités de Mouzaïa et de Hattatba font l'objet d'étude sur leurs périmètres irrigués par une équipe d'étudiants algéro-tunisienne, et ce, du 25 mars au 5 avril. Cette étude entre dans le cadre d'un stage organisé par l'Institut national d'agronomie d'Alger en collaboration avec celui de Tunis, au profit d'étudiants des deux pays en se basant notamment sur l'échange d'expériences intermaghrébin. Selon M.Merabet Bachir Azedine, enseignant chercheur au département du génie rural de l'INA d'Alger, rencontré au niveau de l'hôtel militaire, lieu pour l'hébergement et l'encadrement théorique, «ils sont cinq Tunisiens et onze Algériens qui ont bénéficié de ce stage et on a opté pour le périmètre irrigué de la Mitidja ouest parce qu'il souffre de problèmes liés à l'eau, causés essentiellement par des exploitations agricoles communes créées en 1987. Ces dernières qui produisaient dans leur majorité des agrumes ont consommé l'eau durant des années d'une manière irrationnelle loin des normes de l'irrigation et du goutte-à-goutte â titre d'exemple», dira-t-il tout en insistant sur la nécessité d'institutionnaliser ce genre de stage pratique au profit des étudiants en agronomie vu leurs aspects positifs dans le cursus des futurs agronomes. Notons que des étudiants algériens en agronomie sont actuellement en stage à Meknès (Maroc) et à Tozeur (Sud tunisien), deux localités choisies entre autres pour le problème de la salinité de leurs eaux. Signalons enfin que ces stages intermaghrébins sont financés par un pays européen et que le comité de pilotage de cette formation à Blida est, en dehors des enseignants, composé du secrétaire général de la chambre de l'agriculture de Blida, des représentants de la direction des services agricoles de la même wilaya ainsi que du président de l'Association nationale des agrumiculteurs et des représentants de l'Office national de l'irrigation et du drainage.