les récalcitrants sont toujours les mêmes à Annaba où les arrière quartiers de la ville d'Annaba, vivent au rythme des veillées habituelles. Il suffit de faire une tournée dans les coins et les recoins de cette ville pour constater l'ampleur des dépassements. Ce confinement qui n'a de confinement que le nom, est dû à l'absence de contrôle des patrouilles des services de sécurité. Depuis l'entrée en vigueur des dispositions du confinement à Annaba, seule la soirée du mardi était dédiée à un confinement par excellence. Un comportement dicté par les conditions climatique et pluviométriques, qui ont empêché les nocturnes nantis à se calfeutrer chez-eux. Sinon, à en croire le constat fait dans plusieurs quartiers de la ville, les veillées n'ont pas diminué d'un iota. Certes, il est difficile de faire respecter le confinement, mais la courbe haussière de la pandémie de Covid-19, ne fait plus de doute sur une deuxième vague, le moins que l'on puisse dire, de ravageuse. Une vérité qui ne fait aucun doute, au vu de la recrudescence du nombre de contaminations dans plusieurs wilayas du pays. Annaba n'est pas en marge de cette désolante situation sanitaire où, malheureusement, l'indiscipline de certaines, qui foulent aux pieds les règles édictées par les autorités sanitaires, notamment le respect des gestes barrières : port du masque, distanciation physique, entre autres. Ces comportements à l'origine de cette forte hausse des cas de Covid-19, dont même aujourd'hui, la mesure de confinement imposée de 20 h à 5h du matin, par les autorités publiques, n'ont pu venir à bout d'une indiscipline démesurée, sachant que la population d'Annaba ne respecte que partiellement les gestes barrières : port de bavette et distanciation sociale, encore moins le confinement. Ce dernier auquel les services de sécurité de la wilaya d'Annaba, ne semblent, a priori, veiller à son application qu'au niveau des grands axes de la wilaya. Si l'on cite à titre d'exemple, le centre –ville, le boulevard du 1er Novembre ou le boulevard d'Afrique, autres importants endroits de la ville d'Annaba, le confinement est plus que parfait. Mais aux cités de la plaine Ouest, Aux as, le Pont-Blanc et celles avoisinantes entre autres, le constat est catastrophique. Des parties de jeux de cartes, de dominos et autres occupations auxquelles s'adonnent les jeunes. Ces derniers dont une grande majorité, profitant de l'absence de patrouilles des services de sécurité, s'adonnent en toute impunité à la commercialisation d'hallucinogènes et de kif. La circulation de véhicules et des deux-roues à l'intérieur de ces « vendettas » quant à elle ne connaît pas de répit. Le bilan des services de police fait état de 2 173 personnes arrêtées, dont 1 018 hommes pour non-port de bavettes. Aussi 350 véhicules et 30 motocycles placés en fourrière, durant la période allant du 6 au 11 du mois courant, pour non-respect du confinement partiel. Ces situations sont, malheureusement, le résultat d'un maillon manquant à la chaîne de l'application rigoureuse du confinement, à Annaba. La réponse à l'incivisme des citoyens doit se traduire par la mise en place de fortes mesures de répression, car cet entêtement quant au non-respect des gestes barrières le jour et le confinement de nuit, sous le regard de l'administration qui, au lieu de durcir les mesures, demeure indifférente. Comment alors expliquer cette recrudescence des contaminations dans cette wilaya après une accalmie qui aura duré plusieurs semaines ? Le retour en force des charrettes de fruits et légumes, des vendeurs à la sauvette d'ustensiles et autres objets, on est en droit de tirer la sonnette d'alarme. car ces charrettes sont, tout autant que les espaces de commerces, comme Souk El Hattab, des foyers favorables à la propagation de la pandémie du coronavirus. Cette défaillance dans la gestion de la crise sanitaire se répercute directement sur les autorités sanitaires qui n'arrivent pas à maîtriser cette grave situation.