«Relancer le conseil d'affaires algéro-émirati en vue de renforcer la coopération bilatérale et attirer davantage d'investissements et se pencher sur les voies et les moyens de promouvoir la coopération commerciale entre les deux pays» ont été les axes principaux de l'entretien qui a réuni, hier, le ministre du Commerce, Kamel Rezig et l'ambassadeur des Emirats arabes unis en Algérie Yousef Saïf Khamis Subaâ Al Ali, selon le communiqué du ministère du Commerce qui précise que «cette rencontre a été l'occasion pour évaluer le volume d'échanges commerciaux entre les deux parties». Dans l'optique de drainer davantage d'investissements, le ministre a exhorté «les opérateurs économiques émiratis à accéder au marché algérien, rappelant les nombreux avantages accordés aux investisseurs étrangers à la faveur des réformes économiques et commerciales adoptées par le gouvernement pour diversifier les exportations hors hydrocarbures». Une nécessité incontournable compte tenu de l'importance et de l'impact des IDE sur la relance économique d'une part, et les nouvelles dispositions et mesures de facilitations à l'image de l'annulation de la règle du 51/49 qui représentait un réel frein à l'investissement, au même titre que l'allégement des procédures administratives et l'accès au foncier industriel et au financement bancaire, tendent à revaloriser l'attractivité de l'Algérie. d'autre part, il faut dire que l'intensification de ces actions intervient justement dans le cadre de l'amélioration de la production nationale à travers des partenariats gagnant-gagnant, dont l'intérêt majeur est sans conteste le transfert de technologies nouvelles, et ce dans plusieurs filières englobant la production de produits jusque- là, importés. C'est précisément dans les tentatives de diversification de l'économie nationale, que naît l'opportunité de voir nos exportations atteindre les résultats qui permettent la rationalisation des importations. D'où l'importance de rehausser le niveau des échanges commerciaux et celui des investissements étrangers. Au même titre, ces actions entrent également dans la stratégie de promotion de nos produits sur les étalages internationaux, d'autant plus qu'ils ont déjà eu un écho plus que favorable, lors des expériences récemment vécues par nos producteurs. Dans ce sens, la relance du Conseil d'affaire algéro-émirati, au même titre que l'ensemble des actions dédiées aux rencontres économiques, confère l‘opportunité aux opérateurs et hommes d'affaires étrangers de tâter le terrain et de prendre connaissance des dispositions nouvelles mise en place par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, et ce à travers l'organisation d'ateliers et de rencontres de B to B, où les échanges et les opérateurs pourront identifier les centres d'intérêts communs et les voies de coopération les plus rentables. De son côté, l'ambassadeur émirati en Algérie a affirmé «l'engagement de son pays à relever le niveau d'échanges commerciaux avec l'Algérie dans divers domaines et la nécessité d'examiner tous les moyens à même de contribuer au développement des économies des deux pays.