Confronté à des défis géostratégiques titanesques, le retour du président Tebboune aux affaires, après une longue absence due à sa contamination par le virus du Covid-19, met incontestablement fin à l'incertitude qui a poussé certaines voix à réclamer l'application de l'article 102 de la Constitution, relatif à la vacance du pouvoir, afin d'éviter une crise institutionnelle. Une simple apparition dans une vidéo postée sur son compte Twitter et relayée à la télévision a suffi pour faire taire les sceptiques et soulager tout un peuple. Un bonheur mélangé au soulagement comme a tenu à l'exprimer le président tunisien Kaïs Saïed. Sur un message publié sur son compte officiel, le président tunisien a remercié Dieu pour «le rétablissement du frère, le président de la République d'Algérie, Abdelmadjid Tebboune». Il ajoutera: «Nous demandons à Dieu Tout-Puissant de procurer la santé et du bien-être pour vous et pour tout le peuple algérien frère et ainsi vous protège de tout mal.» Comme lors de la naissance d'un bébé tant désiré, une vague de bonheur et de soulagement a emporté les partis politiques algériens. Dans un communiqué, le parti Front El-Moustakbel a fait part, de son «grand soulagement» de l'apparition du président Tebboune, qui s'est adressé au peuple algérien pour «le rassurer sur son état de santé et son rétablissement», tout en marquant sa grande satisfaction. Une satisfaction exprimée également par le parti Tadjamou Amel Al Djazair qui a salué «la réitération de ses engagements au peuple algérien pour l'édification d'une Algérie nouvelle», appelant, à cette occasion, «le peuple algérien à l'adhésion autour de ses institutions constitutionnelles pour faire face à toute tentative visant la sécurité et la stabilité du pays». Tandis que le parti El Wassit El Siassi souligne que cette «apparition» est une «réponse aux voix au service de la propagande mensongère et de la fomentation des complots». Dans cet ordre d'idées, le parti Mouvement El Bina de Abdelkader Bengrina estime que «la réapparition publique du président Tebboune est un besoin national à un moment où l'Algérie est exposée à des menaces majeures à ses frontières et à une campagne étrangère frénétique, peut-être sans précédent, menée par des partis malveillants qui veulent saper la stabilité et la souveraineté du pays». Pour le Mouvement El-Bina l'«apparition du président de la République a cloué le bec aux semeurs de doutes et aux tendancieux qui ont pour habitude de discréditer toute démarche nationale». Dans le même sillage, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a émis, dans un tweet,le voeu de voir le président Tebboune de «retour rapidement en vue de poursuivre ses fonctions et l'édification de l'Algérie nouvelle, à la lumière de la situation internationale tendue». De son côté, le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN), Baâdji Abou El Fadhl a exprimé sa satisfaction quant au «rétablissement du président de la République en attendant son retour au sein de sa famille, son peuple et son pays». Auparavant, le même parti du FLN a salué les réalisations accomplies sous la direction du chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, durant sa première année de mandat, notamment en matière de lutte contre la corruption, le redressement des institutions étatiques et la valorisation des compétences, lesquelles ont donné un grand espoir, surtout aux jeunes.