C'est demain que les Canaris se déplaceront chez l'US Biskra, pour le compte de la 4e journée du championnat de Ligue 1. La confrontation intervenant quelques jours seulement après la victoire des camarades de Hamroun ramenée de Niamey, la capitale nigérienne, devant le club local de l'USGN, promet un spectacle à la hauteur des deux équipes. Les Canaris entameront une autre phase plus optimiste après ce résultat positif marquant un bon retour dans les compétitions africaines. En effet, les Canaris se sont finalement imposés au stade Général Seyni Kounche face à l'US Gendarmerie nationale du Niger revenant ainsi avec une belle victoire qui leur permettra d'aborder sans difficultés le match retour à Tizi Ouzou. Les camarades de Benbot avaient tous les atouts en leur possession pour faire une belle prestation. Une victoire ramenée de l'extérieur, quelques heures, seulement avant leur départ pour Niamey, la capitale nigérienne en plus d'un entraîneur qui semble trouver par quel bout prendre le fil, grâce notamment à son expérience. Youcef Bouzidi a en effet su faire le ménage dans l'effectif très surchargé d'individualité. Il a su transformer cette belle et riche gamme de choix en avantage, contrairement au coach partant qui en a fait un véritable embarras au point d'effectuer de multiples changements dans un seul compartiment. Par ailleurs, cette victoire qui tranche avec un passé récent où le club peinait à arracher un match nul sur son terrain a surtout retapé le moral des troupes. C'est d'ailleurs dans ce sens que Youcef Bouzidi affirmait après son retour à Tizi-Ouzou que «ceux qui ont enterré la JSK vivante se trompent lourdement en ignorant les capacités de jeunes talents dont elle dispose». Le coach Bouzidi a, en effet, remis de l'ordre dans cet effectif en tranchant net sur la composante officielle, contrairement à Zelfani, coach partant, pour qui cette riche fourchette s'est transformée en un embarras de choix pénalisant. À noter également que le séjour des Canaris dans la capitale nigérienne s'est très bien passé, de l'avis des dirigeants et des joueurs. Après sa visite à l'hôtel où s'étaient établis les Canaris, l'ambassadeur d'Algérie au Niger, a organisé une cérémonie en l'honneur de ces dernier, après la rencontre, affirme un communiqué du club qui précise que «le geste a été fortement apprécié par les joueurs et les membres des différents staffs qui ont tenu à remercier Son Excellence l'ambassadeur pour Son soutien, l'encouragement et considération. Son Excellence Ali Drouiche était également présent dans la tribune officielle pour encourager et soutenir la JSK, tout comme il était aussi présent au stade, hier, où il a assisté à l'ultime séance d'entraînement des camarades de El Orfi» Pour revenir à la victoire en coupe de la CAF, les Canaris ont fait la moitié du chemin vers la qualification pour le second tour au grand bonheur des supporters. Des supporters qui attendaient avec impatience ce retour de leur équipe sur la scène africaine. Tout de suite après le sifflet de l'arbitre nigérian, la page du club a explosé de joie. Toutefois, beaucoup de supporters ont exprimé leur espoir de voir le président Mellal s'éloigner des querelles pour se consacrer à travailler sur son projet. Un projet, dont l'un des points les plus importants, reste le retour sur la scène africaine de la JSK. Un objectif qui semble à portée de main mais à une seule condition, ajoutent les supporters, la stabilité et la sérénité. En effet, la stabilité et la sérénité sont des conditions incontournables pour faire évoluer un club. La JSK des années 80 et 90 jouissait d'une stabilité à tous les niveaux. Des joueurs formés par le club qui ont passé toute leur carrière au sein du club aux côté d'un entraîneur polonais Ziwotko qui a même fini par être adopté par les populations locales. Cette stabilité a permis à la JSK de remporter plusieurs titres africains et de s'imposer dans les compétitions nationales durant deux décennies.