Afin de mettre un terme au terrorisme routier qui engendre des victimes quotidiennement, les services de police de la wilaya de Blida ont procédé au retrait de 161 permis de conduire rien que durant le mois écoulé. Soixante-dix-sept infractions ont été signalées de retrait de permis, mais sans perte de capacité de conduire. La majorité des contraventions enregistrées sont dues notamment à l'excès de vitesse. Un phénomène enregistré particulièrement sur les routes nationales et les autoroutes. Cela peut s'expliquer, entre autres, par l'état neuf des véhicules constituant le parc automobile et l'amélioration de l'état de certaines routes, ce qui encourage certains conducteurs à appuyer sur l'accélérateur. En dépit du fait que les conducteurs encourent des risques de retrait de permis et bien d'autres mesures répressives figurant dans les nouvelles dispositions du code de la route. Les accidents de la circulation n'ont pas connu la régression tant attendue. A titre illustratif, au mois de mars 2005, les services de police ont enregistré 25 accidents de la circulation provoquant la mort d'une personne et des blessures à 25 autres. En se référant aux statistiques communiquées par les services de la police de la wilaya de Blida, pas moins de 28 accidents de la route ont été enregistrés durant la même période, cette année. Ces derniers ont provoqué la mort de quatre personnes, dont une femme. Le nombre de blessés a atteint, quant à lui, le nombre de 25, parmi les victimes on retrouve 13 mineurs. La majorité des accidents sont enregistrés dans des «points noirs» notoirement connus comme les localités de Bougara et de Larbaâ. Le centre-ville n'est pas épargné avec la commune de Ouled Yaïch et la route située à proximité du marché Guessab où se situent à la fois la gare routière et le stade Tchaker. Les signalements d'accidents sont plus fréquents à proximité du marché de Boufarik également. L'ouverture de la nouvelle trémie à l'entrée de la ville des Roses a nettement amélioré la circulation routière dans cet endroit stratégique qui, dans un passé proche, figurait parmi les «points noirs» en matière de circulation à l'entrée de la ville des Roses.