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Des milliers d'Irakiens conspuent les Etats-Unis
Un an après l'assassinat du général iranien Kassem Souleimani
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2021

Des milliers d'Irakiens ont conspué dans la nuit de samedi à dimanche les Etats-Unis à Baghdad, à l'endroit même où le général iranien Kassem Souleimani et son lieutenant irakien ont été tués, dans une attaque américaine, il y a un an. A la lueur de bougies, femmes, hommes et enfants, tous vêtus de noir, ont salué à l'aéroport international de Baghdad leurs «martyrs» et conspué le «Grand Satan», en référence aux Etats-Unis, avant une autre manifestation anti-américaine prévue plus tard dimanche place Tahrir, au centre de Baghdad. Puissances agissantes en Irak, les Etats-Unis et la République islamique d'Iran sont à couteaux tirés et les fortes tensions entre les deux pays ennemis font craindre un conflit ouvert sur le sol irakien.
Le 3 janvier 2020 et sur ordre du président Donald Trump, une attaque au drone a pulvérisé les deux véhicules où se trouvaient Kassem Souleimani, l'architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, et Abou Mehdi al-Mouhandis, le commandant du Hachd al-Chaabi, une coalition rassemblant des dizaines de milliers de paramilitaires pro-Iran en Irak. «Nous disons à l'Amérique et aux ennemis de l'islam (...) que nous continuerons à résister, malgré le sang versé», a dit Batoul Najjar, une partisane du Hachd al-Chaabi, la coalition désormais intégrée aux forces de sécurité irakiennes. «Abou Mehdi al-Mouhandis, nous allons sortir par millions pour brandir ton portrait sur Tahrir», a lancé Ahmed Assadi, un leader du bloc parlementaire du Hachd. Plus tard dimanche et à l'appel du Hachd al-Chaabi, les Irakiens doivent converger place Tahrir pour dénoncer «l'occupant américain». Depuis samedi, du haut du «restaurant turc», immense bâtiment à l'abandon, un poster géant de Kassem Souleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis surplombe cette place emblématique. Déployée par le Hachd al-Chaabi, cette affiche est tout un symbole. Dans ce contexte de fortes tensions, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a tweeté qu'en Irak, «des agents provocateurs israéliens préparent des attaques contre des Américains» pour placer «Trump dans une impasse avec un casus belli fabriqué». Téhéran a d'ailleurs accusé M. Trump de chercher à fabriquer «un prétexte» pour lancer «une guerre» avant son départ après un mandat de «pression maximale» contre Téhéran.» Attention au piège», a lancé M. Zarif, «tout feu d'artifice connaîtra un sérieux retour de flamme, notamment contre votre meilleur ami, Israël». Depuis le 3 janvier 2020, la réponse de M. Trump est la même. Evoquant «des spéculations sur de nouvelles attaques contre des Américains en Irak», il a prévenu: «si un Américain est tué, je tiendrai l'Iran pour responsable». Il y a un an exactement, les positions arc-boutées de Washington et de Téhéran avaient fait redouter au monde que leurs tensions explosent en conflit ouvert en Irak. L'Iran avait riposté à l'assassinat de Soleimani en tirant des missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains. Et il a averti que les auteurs de l'assassinat de son général ne seraient «nulle part en sécurité». En 2021, le danger semble plus grand encore, selon les experts. Les chefs du Hachd ne cessent de sous-entendre que le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, arrivé dans la foulée de la révolte, travaille avec les manifestants anti-pouvoir, pour les Etats-Unis. M. Kazimi a fait le choix de la diplomatie des petits pas avec les pro-Iran.
Parce qu'il est incapable de gagner si une confrontation s'imposait, assurent les experts. Les Irakiens attendent anxieusement les semaines à venir alors que Washington et Téhéran se sont trouvés au bord de la guerre ces derniers 18 mois, surtout après l'élimination de Souleimani. Sans oublier les tensions dans le Golfe et celles liées à l'accord international sur le nucléaire iranien dénoncé unilatéralement par M. Trump. D'un côté, les groupes irakiens pro-Iran ont repris leurs attaques à la roquette contre des intérêts américains en Irak. De l'autre, le spectre d'un possible baroud d'honneur de M. Trump, avant que Joe Biden ne lui succède le 20 janvier, plane toujours.


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