Remise en force à l'ordre du jour, après des dysfonctionnements et des résultats mitigés, la prise en charge des zones d'ombre, l'une des préoccupations majeures du président de la République, fait désormais l'objet d'un traitement d'urgence devant mettre à l'abri des souffrances de l'hiver, les populations des zones enclavées. En dépit d'un avancement certain dans le lancement et l'achèvement des projets du développement local, certains problèmes tels que le lancement de projets visant à améliorer le niveau de vie des citoyens et répondre à leurs attentes, à l'image de l'approvisionnent en eau potable, qui subsiste dans certaines régions et retardent le passage à la «vitesse supérieure» en 2021, prévue lors de la rencontre du gouvernement-walis en février dernier. Dans ce sens, le conseiller du président de la République chargé des zones d'ombre, Brahim Merad, a tenu à réaffirmer la volonté de l'Etat dans ce dossier, rappelant à partir d'Adrar, que «les pouvoirs publics ont placé au centre de leur intérêt la garantie d'une vie décente au citoyen vivant dans ces zones d'ombre et faciliter à celles-ci leur développement, à travers leurs différents services et infrastructures, de sorte d'assurer la stabilité des citoyens et inverser la tendance d'exode de la ville vers le monde rural, insistant sur le fait que «des démarches, dont la mise en forme traduit la concrétisation, sur le terrain, des engagements pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour éliminer les disparités entre les différentes régions du pays». C'est précisément à ce niveau que la concrétisation réservée à la prise en charge des zones d'ombre, connaît des blocages dus à la mauvaise gestion de certains walis, et leur incompréhension du principe d'urgence et du changement. À ce titre, Brahim Merad rappelle que «le développement des zones d'ombre traduit la forte volonté des hautes autorités du pays d'améliorer les conditions de vie du citoyen là où ils se trouvent et quels que soient les défis de développement». Une vision qui n'a pas été perçue par certains responsables des collectivités locales, qui n'arrivent pas à se défaire des anciennes pratiques héritées de l'ancien régime et qui font de la résistance dans l'espoir de faire main basse sur les activités locales. À cet effet, les nouvelles instructions du président de la République sont claires. Il est temps d'accélérer la mise en place des jalons d'une nouvelle gestion orientée tant sur la sécurité des citoyens des zones d'ombre, que sur l'importance de réactiver les niches de création de richesse et d'emplois, de permettre à ces régions de connaître un développement durable, à même de les sortir définitivement de cet enclavement. Dans ce sens, le conseiller du président a souligné fortement que «les efforts seront poursuivis pour parachever les programmes de développement, tout comme il sera veillé à une bonne exploitation des projets, en vue d'atteindre l'essor économique espéré et le développement durable de ces zones d'ombre à l'effet d'inverser la tendance d'exode vers le monde rural». Une réponse forte aux manquements constatés sur le terrain, qui s'accompagne d'une détermination sans failles, a atteindre l'objectif final, qui consiste à travers les effets d'une décentralisation des institutions, à sceller les bases d'un renouveau économique, foncièrement orienté vers la mise en valeur du potentiel de ces régions laissées en jachère durant des décennies. Autrement dit, le programme de désenclavement des zones d'ombre n'est pas seulement un plan de sauvetage, il s'inscrit dans la volonté de l'Etat à inclure ces régions dans la croissance économique du pays, à travers une vision nouvelle dont la priorité est sans conteste, de mettre en place les mécanismes nécessaires afin de permettre à ces régions de sortir de l'ombre, d'atteindre une autonomie financière et de participer à l'édification de l'Algérie nouvelle