S'exprimant sur la situation sécuritaire au plan mondial, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique a souligné que «les USA et l'Algérie sont des partenaires exemplaires dans la lutte pour l'éradication du terrorisme». De passage à Béjaïa, Richard Erdman, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis, a été reçu par le recteur de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, le professeur Djoudi Merabet. Après un tête-à-tête de deux heures, l'hôte de Yemma Gouraya s'est réuni avec le conseil de l'université qui lui a présenté le plan de développement de l'institution et les offres de formation. Une visite guidée des deux campus s'ensuivra. Son Excellence l'ex-ambassadeur des Etats-Unis, qui reste le second visiteur de Béjaïa après son prédécesseur William Quant, a montré un grand intérêt aux bibliothèques, se montrant même satisfait des réalisations. Au cours d'une communication de 30 minutes à l'auditorium d'Aboudaou, l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Alger, qui s'exprimait en langue anglaise, a laissé entendre que son pays allait s'impliquer davantage dans la collaboration avec l'Algérie dans la lutte antiterrosite. L'éradication du terrorisme est proche, avait-il déclaré en substance, en considérant que sa descente aux enfers a commencé en 2001, date du début de la victoire sur les terroristes. Richard Erdman a souligné que l'Algérie est un partenaire de premier plan dans la lutte contre les réseaux d'Al Qaîda. L'hôte de l'université de Béjaïa a également abordé le volet de la formation universitaire, axant son intention sur la nécessité de renforcer les relations entre les universités américaines et celle de Béjaïa. Un professeur américain viendra pour l'enseignement des langues et littérature américaines. Des échanges sont au programme, tout comme la formation des étudiants algériens dans les universités américaines. Les étudiants, en majorité anglophones, étaient visiblement curieux des possibilités de formation aux USA. Ils ont posé des questions visant à mieux comprendre le processus à suivre. Certains sont allés jusqu'à évoquer la fameuse «carte verte» qui permet l'installation aux Etats-Unis d'Amérique. Ainsi, l'université de Béjaïa qui, après avoir tissé des liens étroits avec les universités européennes, s'apprête à renforcer les relations avec l'Amérique se distinguant davantage sur la scène nationale en matière de coopération interuniversitaire.