La fin des consultations autour du projet de révision de la loi électorale, a engendré moult propositions émanant des partis en course. Parmi les plus communes, l'équité et l'égalité des chances, le mode d'élection des membres de l'Anie et la généralisation des soutiens financiers, ont été mises en avant ce samedi. Le Front El Moustakbal propose l'élection des membres de l'Anie Le Front El Moustakbal a évoqué la «nécessité pour les membres de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) d'être élus et non désignés». L'élection des membres de l'Autorité nationale indépendante des élections traduit davantage la volonté populaire et permet d'éviter que l'Anie ne devienne une nouvelle administration supplantant le ministère de l'Intérieur». À ce titre, le parti inclut dans ces propositions, l'option d'ajouter, en plus un membre représentant la communauté algérienne à l'étranger, «des représentants des partis participant aux élections en qualité d'observateurs, tant au niveau central que local, et ce, à l'occasion de toute échéance électorale afin d'en assurer la transparence et garantir l'impartialité des organisateurs». Sur le plan financement, le front El Moustakbel propose de «généraliser les éventuelles aides que l'Etat pourrait accorder aux jeunes candidats à l'occasion des élections législatives et locales, pour qu'elles puissent bénéficier à toutes les catégories de jeunes, indépendants ou appartenant à des formations politiques, et ce, par souci d'équité et d'égalité des chances». L'ANR salue le changement du mode électoral Pour le secrétaire général de l'ANR, «la mouture du projet de loi électorale, contient des modifications fondamentales importantes, à leur tête le changement du mode électoral. l'ANR salue le contenu du projet de cette loi et l'implication des partis politiques dans l'enrichissement de cette mouture à même de concrétiser les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives à la moralisation de la vie politique et publique, au respect de la volonté populaire et la garantie d'élections libres et transparentes». Entre autres propositions, Sahli a plaidé pour «la promotion de la participation de la femme dans l'action politique et l'élargissement des chances de sa participation dans les conseils élus en assurant la parité dans la répartition des sièges, outre la promotion de l'implication des jeunes dans l'action politique», Sahli a, également, proposé «la définition du cadre juridique devant encourager la formation d'alliances politiques entre les partis, en se focalisant sur la réalisation de l'équité concernant l'accès des partis politiques aux médias nationaux, en sus de la réalisation de la justice et l'équité en ce qui concerne le soutien financier et matériel accordé aux partis politiques durant les campagnes électorales». El Karama penche pour la révision du seuil des 4% des suffrages Représentant le parti El Karama, Daoui a mis en avant l'une des principales propositions du parti, en l'occurrence «la révision de l'article 176 de l'avant-projet de loi électorale, en particulier la partie relative à la condition requise des 4% des suffrages exprimés lors des précédentes échéances électorales, afin d'éviter la fraude et l'achat des consciences et de conférer davantage de transparence aux prochaines élections législatives et locales».Par ailleurs, s'exprimant sur la parité hommes-femmes, le responsable explique l'importance de «choisir des hommes et des femmes qualifiés pour diriger les assemblées élues comme il se doit et, ce faisant, contribuer à la construction d'une nouvelle Algérie où sont consacrées la justice, l'égalité et la démocratie véritable». Sur un autre plan, Daoui a proposé de revoir le mode de sélection des membres de l'Anie, à savoir qu' «un grand nombre de ses membres soient choisis par voie électorale au lieu d'être désignés par le président de la République afin qu'elle puisse jouir de plus d'indépendance dans l'accomplissement des missions dont elle est investie». Le FNA plaide pour l'adoption du processus des élections biométriques Insistant lors du débat organisé dans la wilaya de Biskra, autour de la révision de la loi électorale, sur les axes principaux retenus par son parti, «sa formation politique oeuvre à édifier un Etat de justice et de droit auquel aspirent les chouhada et moudjahidine. Qu'elle défende les intérêts du peuple et oeuvre depuis sa création à concrétiser la souveraineté du peuple». Dans ce sillage, Touati précise que «le FNA appelle à remédier aux lacunes pour édifier un Etat pour tous et réfute des élections de colmatage ouvrant la voie à la corruption». Touati a plaidé pour «l'adoption du processus des élections biométriques pour gagner la confiance du peuple et garantir la transparence et l'intégrité électorale».