«La disponibilité des produits agricoles permettant de couvrir la demande nationale durant le mois de Ramadhan prochain sera assurée», a affirmé samedi dernier, un responsable de l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev). Le mois de Ramadhan connaît une forte demande sur les légumes, les fruits et les viandes d'où la nécessité d'arrêter un programme spécial pour assurer ces produits, a déclaré ce responsable à la presse, sur la page officielle du ministère de tutelle. Les prix sont «raisonnables» au niveau des marchés et les produits sont disponibles grâce aux efforts consentis par les agriculteurs en dépit de la conjoncture sanitaire que traverse le pays, a-t-il souligné. Ces agriculteurs continuent de travailler à la même cadence pour mettre leurs produits au marché et satisfaire le consommateur lors du prochain Ramadhan. L'Onilev oeuvre à l'élaboration d'un programme pour la régulation du stock de pomme de terre en prévision du mois sacré permettant ainsi d'approvisionner régulièrement le marché en importantes quantités de pomme de terre, tubercule tant apprécié par les ménages algériens de par son accessibilité du point de vue prix. En sus de la pomme de terre provenant de Mostaganem et d'autres wilayas, les fruits et légumes seront disponibles sur le marché durant la période de soudure (mars-avril), a rassuré ce même responsable. Le même interlocuteur a fait état du déstockage d'importantes quantités d'ail, un condiment fort usité dans les plats algériens, pour approvisionner le marché de fin janvier à fin mars prochain avec des prix «abordables». L'Onilev s'attelle également à la mise en oeuvre d'un programme commun en collaboration avec l'Office national des aliments de bétail (Onab) pour approvisionner les marchés de proximité en viandes blanches, (poulets et autres volailles) durant le mois sacré. Quant aux répercussions du confinement, ont été mises en avant les facilités octroyées par le gouvernement, notamment les autorisations de circuler facilitant ainsi la production et la commercialisation des produits agricoles au niveau des exploitations rurales ou les marchés de vente en gros sans entrave aucune.