Plusieurs dossiers ont été à l'ordre du jour de la rencontre entre le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, et les walis, tenue dimanche, par vidéoconférence. En priorité, le ministre a insisté sur le bon déroulement de la campagne de vaccination, appelant les walis «à la nécessité d'accompagner les services de santé publique pour faire aboutir cette campagne en leur assurant tous les moyens logistiques à même de faciliter le déroulement de l'opération et la réalisation des objectifs dans le respect des gestes barrières et d'assurer le suivi du lancement de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus en concomitance avec sa généralisation à toutes les wilayas du pays». Une mobilisation indispaensable pour apporter un encadrement à l'opération de vaccination, en vue d'en assurer les résultats, et, notamment d'organiser le volet administratif et ce dans l'optique de conférer aux équipes médicales, une fluidité dans l'accomplissement de leur tâche, et éviter aux citoyens, les affres des désagréments liés aux procédures. Par ailleurs, le ministre est longuement revenu sur le dossier brûlant de la gestion et du suivi et l'application du programme de développement des zones d'ombre. Dans ce sillage et après avoir pris connaissance de «l'état d'avancement de la mise en oeuvre des opérations programmées à travers tout le territoire national», le ministre a insisté sur l'importance de «mettre l'accent sur le caractère prioritaire de ce dossier et la nécessité d'une approche de proximité et d'action de terrain dans la prise en charge des préoccupations des habitants». Il faut dire que l'importance de ce dossier relève de l'intérêt particulier accordé par le président de la République à ces régions enclavées et du résultat insatisfaisant enregistré sur l'année 2020. Une situation qui met les élus locaux en face de leurs responsabilités, avec l'obligation de résultats induite par le principe de redoubler d'efforts pour concrétiser dans les meilleurs délais, le programme spécifique dédié à ce dossier. À ce titre, le président de la République avait insisté sur l'importance de distinguer les actions menées pour la prise en charge des zones d'ombre, des programmes de développement local. C'est précisément à ce nivaux que devraient se concentrés les efforts des walis et des élus locaux, pour donner à leurs actions l'efficacité attendue. À ce titre, les instructions du ministre ont été on ne peut plus claires et traduisent la volonté indéfectible de l'Etat à apporter des réponses fortes sur le terrain, à même de refléter un changement effectif dans le quotidien des habitants de ces zones. À cet effet, le ministre a exhorté les walis à «ne ménager aucun effort pour faciliter la vie aux citoyens, notamment dans les régions montagneuses et enclavées et assurer des solutions efficaces répondant à leurs besoins en matière de développement, d'accorder un intérêt particulier aux conditions de scolarisation des élèves, et assurer le suivi notamment en ce qui concerne le transport, le chauffage et la restauration». En outre, l'autre dossier mis en avant lors de cette rencontre, a trait aux préparatifs relatifs au mois de Ramadhan, dans l'objectif de voir émerger une meilleure gestion en matière de disponibilité des produits alimentaire, de stabilité des prix, et la rigueur dans l'acheminement des aides de l'Etat aux bénéficiaires en temps et en heure. Dans ce sens, le ministre a insisté sur «la remise de l'Allocation forfaitaire de solidarité (AFS), l'approvisionnement ordinaire en produits de large consommation et la lutte contre toute forme de spéculation, outre la prise de mesures devant préserver la santé et la sécurité publiques en ce mois sacré»