Les crimes économiques et financiers sont d'autant plus en hausse ces dernières années que les corps de sécurité ne chôment plus. Les bilans de la sureté de wilaya d'Oran sont plus que révélateurs de ce mal qui continue à prendre des courbes fulgurantes. Présentant le bilan annuel, le chef de sûreté de wilaya, le contrôleur de police Douissi Djillali fait état de 327 affaires traitées sur 358 affaires en 2020 (91,34%), contre 244 affaires en 2019 (80,26%). Le trafic de drogue de toute nature n'est pas reste. Ce phénomène est à son apogée. La même source indique que «pas moins de 607,871 kg de résine de cannabis, 489.602 comprimés de psychotropes et plus de 2 kg de cocaïne ont été saisis en 2020, par les services de la sûreté de wilaya d'Oran», expliquant que «pas moins de 1 435 affaires de trafic de stupéfiants ont été traitées sur les 1436 affaires enregistrées par les services de la sûreté de wilaya, soit un taux de 99,93%». La même source a souligné «l'arrestation de 1 959 suspects de sexe masculin, 18 autres de sexe féminin et 12 étrangers». En 2019, la saisie était de 465,826 kilos de résine de cannabis, 110052 comprimés de psychotrope et 5377,71 grammes de cocaïne. Sur un autre registre, les services de la police ont traité 48 affaires concernant l'organisation et la facilitation de la sortie illégale du territoire national, ainsi que 32 affaires de tentative de sortie illicite du territoire national, révélant que «les affaires d'émigration clandestine ont été en hausse, en 2020, par rapport à l'année 2019». En tout, pas moins de 21 réseaux organisés d'émigration clandestine ont été démantelés et 32 suspects ont été arrêtés. La même source fait état de «40 affaires traitées, lors desquelles 40 véhicules ont été récupérés», soulignant que «69 affaires, traitées de vol de motos, se sont soldées par la récupération de 68 motos». Les transgressions des mesures sanitaires se greffent aux bilans des services policiers. Le bilan de la sûreté de wilaya indique que «24989 personnes ont fait l'objet d'une procédure judiciaire pour non-respect des horaires de confinement et 23871 autres pour le non-respect du port du masque», notant que «4 370 véhicules et 2 119 motos ont été mis en fourrière».Toujours dans le même cadre, pas moins de 2788 commerces ont fait l'objet de «mises en demeure pour non-respect des mesures de prévention sanitaire.