La Plate-forme des Mouvements du 14 Juin 2014, s'est réjoui de la tenue avec succès du Comité de Suivi de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d'Alger, organisé à Kidal. «La Plateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 d'Alger est heureuse de la tenue, avec succès, du CSA (Comité de Suivi de l'Accord) de haut niveau à Kidal», écrit la plate-forme dans un communiqué, saluant «l'accueil agréable que les populations de Kidal ont réservé aux différentes délégations». Elle s'est également réjoui «du courage et du professionnalisme de ses forces armées en étroite collaboration avec les forces de la CMA qui ont, sans doute, contribué à relever le défi sécuritaire en vue de la rencontre du CSA». «À tous ceux qui ont oeuvré en vue de la tenue du CSA à Kidal, singulièrement le chef de file de la Médiation internationale, la MINUSMA, le ministère de la réconciliation ainsi que toute les partenaires techniques et financiers, la Plateforme adresse ses sincères remerciements», ajoute la même source. Par ailleurs, la Plateforme «exhorte le gouvernement de la transition et les partenaires du Mali à diligenter la mise en oeuvre de l'Accord issu du processus d'Alger, gage de paix et de stabilité au Sahel». Samedi, l'ONU a félicité le peuple malien pour la réunion historique du Comité de suivi de l'Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger (CSA), abritée pour la première fois par la ville de Kidal, constituant une «dynamique positive» et une importante étape lors de laquelle les Maliens ont confirmé leur attachement à la concrétisation de la paix dans leur pays. Cette rencontre de haut niveau, qui a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à Kidal (nord malien), a réuni six ministres maliens, la direction des mouvements signataires et la Médiation internationale, représentée à haut niveau. S'exprimant samedi sur une des radios algériennes, le porte-parole de la coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) Mohamed El Maouloud Ramadane a indiqué que «sans l'accord d'Alger, il n'y aura pas de paix. C'est le seul gage de paix définitive et de stabilité, et c'est aussi le seul instrument de réconciliation pouvant permettre le retour de l'administration malienne et des services sociaux de base et le redéploiement de l'armée réconciliée dans la ville de Kidal».