En axant essentiellement leur objectif sur l'amélioration du cadre et de la qualité de vie des citoyens, les pouvoirs publics ont, dans le programme quinquennal 2005-2009, lancé un processus de mise à niveau pour la réalisation d'un huitième pont à Constantine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre d'un contexte politique de développement, devra permettre à court et moyen terme de rendre à Constantine l'image d'une capitale régionale. Le ministre des Travaux publics avait annoncé que le président de la République, qui avait effectué une visite, les 16 et 17 avril, à la ville des Ponts, a accordé la réalisation du projet avec un coût de 15 milliards de dinars en plus des cinq milliards qui seront pris directement du budget local. Le nouveau pont Trans-Rhumel modifiera radicalement la carte de Constantine, puisque le projet futuriste est prévu pour relier les deux rives du Rhumel, du plateau du Mansourah au carrefour de la place de l'ONU. A cela s'ajoutent des dessertes de liaison avec un bon nombre de cités. La réalisation de cette oeuvre d'art atteindra une longueur de 1150 m et une largeur de 20 m. Par ce fait, il sera l'un des plus grands ponts de Constantine, et sera réalisé avec la plus moderne technique universelle, comme cela s'est fait à Paris et Londres. Le ministre des Travaux publics aurait confié à des sources dignes de foi que ce projet ne sera en aucun cas réalisé au détriment de l'étiquette de Cirta. En effet, son identité urbaine en particulier sera préservée. Le ministre, qui accorde un intérêt particulier à ce projet, aurait également confié qu'il suit personnellement le dossier de la réalisation du projet du huitième pont. L'idée de réalisation du pont remonte aux années 90. A noter que des associations culturelles avaient exprimé leur refus puisque, pour elles, le projet de réalisation ne devait pas être concrétisé au détriment d'un patrimoine. Avec l'arrivée du nouveau wali, le projet a été proposé à l'Etat qui l'a accepté à condition qu'aucun patrimoine ne soit touché.