«L'importance d'associer activement les personnes handicapées à l'élaboration des politiques adoptées en leur faveur et de leur permettre de contribuer au développement économique et social», cette option a été mise en avant par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, à l'occasion de la célébration, hier, de la Journée nationale des personnes aux besoins spécifiques.En effet, la ministre a expliqué que les pouvoirs publics accordent une priorité maximale à la prise en charge de ce dossier sensible. Cette action intéresse les secteurs de l'éducation, de la formation, de l'emploi et enfin de l'aide sociale afin de leur permettre d'accéder aux droits fondamentaux et de les «associer activement» à l'action des pouvoirs publics en leur faveur. Citant le secteur de l'éducation, de l'enseignement et de la formation, Kaoutar Krikou a indiqué que le secteur compte 238 centres spécialisés, 15 annexes chargées de l'éducation et de l'enseignement des enfants aux besoins spécifiques, 160 centres psychopédagogiques pour enfants handicapés mentaux, 46 écoles pour enfants sourds-muets, 24 écoles pour jeunes non-voyants et huit centres psychopédagogiques pour enfants handicapés moteurs. Durant l'année scolaire 2020-2021, le secteur a enregistré près de 28 588 enfants handicapés, dont 22 589 dans les établissements spécialisés et 5 999 dans des classes spéciales ouvertes dans les établissements éducatifs, a-t-elle indiqué. La ministre a cité le suivi du respect, par les administrations publiques et les établissements économiques, du taux de recrutement consacré à cette catégorie, l'amélioration des services à leur intention à travers des guichets spécifiques au niveau des structures locales de l'emploi et la promotion des offres d'emploi, en collaboration avec les différents secteurs. Le dispositif du microcrédit, où un total de 1 500 microprojets a été consacré par l'Angem pour faciliter leur intégration dans le domaine économique et les activités artisanales correspondant à leurs capacités. Accompagnée dans sa visite par la secrétaire d'Etat chargée du sport d'élite, Salima Souakri, la ministre a indiqué que son secteur vise à «mieux répondre aux aspirations de cette catégorie en conformité avec les engagements internationaux et les conventions paraphés». Elle a également mis l'accent sur le réseau d'établissements spécialisés qui compte 238 centres spécialisés, 15 annexes et 972 classes spéciales en sus de 101 associations gérant 147 centres à travers le pays et l'encouragement de l'investissement privé dans le domaine de la déficience mentale.