Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, hier depuis Blida, que l'accomplissement de la prière des «tarawih», durant le Ramadhan, «reste tributaire de la stabilité de la situation sanitaire dans le pays», estimant que «pour l'heure, la situation est rassurante». Précisant que son département a élaboré un protocole sanitaire spécifique à cette occasion religieuse, «actuellement à l'étude par le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19», le ministre a fait état de préparatifs pour la tenue, les prochains jours, de plusieurs rencontres avec le gouvernement pour «discuter avec les experts de la possibilité d'accomplir les ''tarawih'' cette année». Le ministre a assuré les citoyens que la décision qui sera prise par les autorités compétentes, sera «la plus appropriée et mettra leur santé au-dessus de toute autre considération, partant du principe de priorité de la protection physique sur le religieux», appelant au respect des mesures préventives jusqu'à l'éradication de la pandémie. Pour rappel, en début du mois, Mohand Mechnane, membre de la Commission ministérielle de la fetwa, avait annoncé que l'étude conjointe effectuée par le ministère des Affaires religieuses et le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, prévoyait un allègement de la prière des tarawih qui se limiterait, cette année, à un seul hizb. Il avait également fait part du maintien de la décision de fermeture des salles d'ablutions et des salles de prière pour femmes.