Le RC Relizane devra s'acquitter de ses dettes estimées à 19 millions de dinars envers d'anciens joueurs pour lever l'interdiction de recrutement dont fait l'objet ce club de Ligue 2 de football, a-t-on appris, hier, de la direction de ce dernier. Ces dettes concernent les joueurs Belalem, Goumidi, Kouriba, Laïchour et Mazouni. Ces derniers ont eu gain de cause auprès de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) à laquelle ils ont recouru pour être rétablis dans leurs droits, a précisé la même source. En proie déjà à d'énormes problèmes d'ordre financier, le « Rapid », qui a retrouvé cette saison le premier palier après l'avoir quitté il y a de cela quatre ans, risque ainsi de faire l'impasse sur l'actuel « mercato » qui prendra fin le 11 avril en cours. Un tel scénario, « très envisagé du reste », a prévenu la même source, déchanterait l'entraîneur du RCR, Si Tahar Cherif El Ouezzani, qui a émis le vœu d'enrichir son effectif par de nouveaux joueurs en prévision de la deuxième partie de la saison. L'ancien international algérien a déploré, dans des déclarations à la presse, les insuff isances enregistrées au sein de son effectif lors de la phase aller, estimant nécessaire le renforcement de son équipe pour atteindre son objectif en fin d'exercice, à savoir le maintien. À l'issue de la phase aller, les protégés de Cherif El Ouezzani, pointent provisoirement à la 12e position avec 24 points. Ils risquent de perdre des places, une fois les nombreux matchs en retard au programme consommés. Le RCR, qui a accueilli loin de ses bases ses adversaires lors de ses trois derniers matchs à domicile, n'a pas d'ailleurs profité de sa seule rencontre en retard pour améliorer son classement en laissant des plumes sur le terrain de la JS Kabylie (1-0), la semaine passée. Cette formation fait partie de 13 équipes de l'élite (sur 20) interdites de recrutement jusqu'à paiement de leurs dettes auprès de la CNRL. D'autres sanctions sont prévues par la Fédération algérienne de football à l'encontre de ces clubs s'ils ne venaient pas d'apurer leurs dettes en question, rappelle-t-on.