Près de 6.000 accidents de la circulation, ayant entraîné la mort de 670 personnes et blessé 7 747 autres, ont été enregistrés, à l'échelle nationale, pendant le 1er trimestre de l'année en cours, a annoncé, hier, la Délégation nationale à la sécurité routière (Dnsr). Dans un bilan publié sur les accidents de la circulation au niveau national (zones urbaine et rurale), du premier trimestre de l'année 2021, la Dnsr a indiqué que 5.874 accidents de la circulation ont été enregistrés au niveau national, ayant fait 670 morts et 7.747 blessés durant cette période. Les accidents enregistrés durant cette période ont connu «une hausse» dans la plupart des indicateurs, à savoir dans le nombre des accidents (+14,21%) et du nombre de blessés (+11,90%), ceci bien que le nombre de morts ait connu, par contre, une baisse de (-09.83%), par rapport au premier trimestre de l'année 2020. Si les causes de ce sinistre bilan n'ont, ni été énumérées ni précisées, il est connu que la plupart des accidents routiers en Algérie sont d'origine humaine, lorsqu'on sait que la majorité des accidents survenus auparavant le sont, tout comme le non-respect de la réglementation routière prescrite dans le Code de la route censé guider les automobilistes notamment les nouveaux conducteurs «en herbe» qui conduisent parfois comme des «fous» parfois comme des «étourdis». À cela, faut-il ajouter que la vétusté de certains véhicules en est aussi la cause. Le manque de pièces de rechange «d'origine» font également partie de ces causes fatales. Ceci sans oublier les «as du volant» fous de vitesse qui commettent souvent des imprudences malheureuses sur nos routes, notamment secondaires qu'ils prennent pour de véritables autoroutes. Oui, mais jusqu'à quand? nous est-il permis de nous questionner? Les services de la sécurité routière ne ménagent nullement leurs efforts pour réguler ces comportements dangereux et meurtriers sur nos routes. De nombreux «barrages» policiers sont ainsi déployés le long des routes du pays pour réguler la circulation et dissuader les «fous» du volant et veiller au respect du code de la route. Il ne faut pas non-plus omettre de citer les spots télévisés abondants, qui rythment l'audimat citoyen pour dénoncer certaines conduites d'automobilistes ou piétons. La radio également est de la partie pour tenter de freiner, un tant soit peu, ces hécatombes qui endeuillent des centaines de familles, voire des milliers. Cet état des lieux a aussi un prix économique de par les pertes matérielles qu'il engendre et les soins hospitaliers souvent onéreux, qui greffent les budgets des instances étatiques, jusqu'à la plus petite APC du pays.