Les accidents de la circulation font toujours des victimes. Dans un bilan de la Gendarmerie nationale, la période allant du 11 au 17 septembre a connu au niveau de la capitale 12 accidents de la circulation qui ont fait un mort et 22 blessés. Le plus grave s'est produit, d'après le même bilan, sur la RN 1 et a causé la mort d'un automobiliste. Selon la Gendarmerie nationale, l'excès de vitesse est la principale cause de ces accidents. En dépit des dispositifs mis en place par les services de sécurité visant à réduire le nombre d'accidents sur nos routes, tels que l'installation de radars, le nombre d'accidents ne cesse d'augmenter. A force de faire le même trajet tous les jours, les automobilistes connaissent l'emplacement exact de ces radars. Avant d'arriver à l'emplacement du radar, ils ralentissent et reprennent juste après l'avoir dépassé leur course effrénée. A certains endroits, les automobilistes qui ralentissent provoquent des embouteillages et parfois même des carambolages. Engagés sur la troisième voie, ces fous du volant n'hésitent pas à descendre de 180 à 80 km/h, et ce, en l'espace de quelques secondes seulement. Les conducteurs les moins soucieux du respect de la distance de sécurité payent généralement le prix de cette insouciance par des accidents graves où sont impliquées plusieurs voitures. Aussi, parmi les causes invoquées par les cadres de la Gendarmerie nationale et qui sont des facteurs qui accroissent le nombre d'accidents, citons les dépassements dangereux. De multiples accidents se produisent en effet suite au non-respect de l'interdiction de dépassement dans des virages où la visibilité est nulle. Néanmoins, les plus téméraires des conducteurs s'engagent sans prudence aucune dans ce genre de manœuvres qui, souvent, finissent par des drames. Par ailleurs, l'incivisme des piétons est également mis en cause dans de nombreux accidents de la circulation. Les piétons ont de plus en plus tendance à ne pas respecter le code de la route, ce genre de comportement négatif reflète le peu d'intérêt qu'accordent les piétons au respect du code de la route. Ces derniers ne se considèrent pas comme étant des utilisateurs de la voie publique, donc nullement concernés par les règles qui régissent la circulation. On dénombre ainsi de plus en plus de cas d'accidents où des piétons se font renverser par des véhicules sous des passerelles. S'agissant du nombre d'accidents au niveau national, le bilan de la Gendarmerie nationale fait ressortir pour la même période 548 accidents qui ont fait 67 morts et 931 blessés dont certains gravement atteints. Les plus graves de ces accidents se sont produits dans la capitale Alger, Oum El Bouaghi, Médéa, Tébessa et Relizane. D'après plusieurs automobilistes, cet accroissement du nombre d'accidents de la circulation routière est le résultat du relâchement constaté dans les sanctions. «Il faut revenir aux sanctions extrêmes», suggère un automobiliste, et d'ajouter : «Le retrait du permis de conduire est une mesure dissuasive qui pourra réduire considérablement le nombre d'accidents.»