Les reliquats des officines étrangères n'ont cure de recourir aux manipulations mensongères et à la supercherie politique pour plaire à leurs mentors d'outre-mer. La dernière trouvaille c'est bien la guerre à outrance que mène l' «Etat» algérien contre son peuple. Il faut être aveugle pour ne pas voir ce tableau «arlésien» de ses fomenteurs dont la haine contre leur pays se fait exprimer d'une manière morbide. La séquence caricaturale et de pitrerie est promue par une poignée de sous-fifres qui étaient les chantres de l'allégeance carabinée. On y revient avec une version peu orthodoxe, même le titre est peu attrayant, à savoir «Halte à la guerre déclarée contre le peuple algérien». Le scénariste cette fois-ci a été trahi par les événements et le contexte. La pétition en question a été listée et cette liste représente parfaitement les excréments et les miasmes qui reflètent l'aspect hétéroclite et composite de la démarche faite à la sauvette pour plaire à leurs maîtres aux différentes accointances. La pétition qui a été signée par un conglomérat islamo-populiste et des «démocrates» de pacotille, s'adresse au nom de l'ensemble des Algériens et des Algériennes. Ils se prennent pour des dépositaires de la volonté populaire, comment et par quel mode opératoire, les Algériens et les Algériennes se posent cette lancinante question. La mouture de la pétition destinée aux «instances internationales» se réfère à un style dans lequel la complotite et les saltimbanques se côtoient avec brio. Voici une des «parades» orchestrées et peaufinées par leurs maîtres à penser «Les Algériens subissent depuis plusieurs semaines une des pires escalades de la répression contre leurs droits et libertés. Cette offensive sécuritaire et judiciaire pour les empêcher de s'exprimer, de revendiquer, de manifester, de s'organiser, de faire grève, de rendre compte dans les médias et les réseaux sociaux, d'exister en tant que citoyens est en train de prendre les allures d'une guerre ouverte contre le peuple algérien», (sic). Quand on entend et on lit «des pires escalades de la répression» et «offensive sécuritaire» on comprend que cela se passe et se déroule dans un pays où la guerre tue chaque jour et détruit chaque instant. Le scénario «apocalyptique» auquel s'est référée la kyrielle d'otporistes, et le conglomérat à la solde de Soros et les organismes qu'il finance comme devanture de la CIA et des USA, a frôlé le burlesque en insinuant dans le texte que «en criminalisant le Hirak il se met lui-même sur la pente glissante des crimes d'Etat. Cette escalade d'avril 2021 piétine un peu plus les engagements pris par les conventions internationales signées par les autorités algériennes et protégeant, tout autant que la Constitution du pays, les droits qui sont aujourd'hui attaqués massivement et sans retenue. L'Algérie se met au ban des Nations pour son mépris des droits fondamentaux de l'homme», lit-on. Les mêmes procédés et les mêmes méthodes macabres et pétries de mensonges sont usés utilisés par la cohorte des laquais à la solde de l'impérialisme et ses succédanés. Les mêmes sherpas qui ont diffusé cette pétition qui ne dépasse pas le chiffre de 300 signataires, ont été couverts et défendus par les médias des services secrets des puissances étrangères. Il est clair que la question de l'internationalisation des affaires algériennes relève d'un scénario ourdi par des laboratoires spécialisés dans la «printanisation» et les «révolutions colorées». Mais arriver à faire une fixation sur l'Algérie avec une manière frénétique digne des valets, cela nécessite qu'on s'y attelle. Le «Hirak» connaît un essoufflement drastique et manifeste, cela a dérangé les sphères hostiles à la stabilité de l'Algérie, il fallait réactiver le réseau des sbires de la Ned, Ndi et autres Canvas et Otpor pour «relancer» le plan de déstabilisation même si cela doit être fait avec du mensonge maquillé et de la calomnie outrancière. L'enjeu est devenu clair comme de l'eau limpide, c'est celui de la défense de l'entité de l'Etat national et de sa souveraineté face à des forces et des puissances étrangères qui ne font que subir la crise économique et financière comme menace de leur défaite et effondrement en tant que puissances mondiales sur un échiquier qui subit lui aussi une véritable mutation et métamorphose au plan stratégique et géopolitique.