Au second jour de la campagne électorale, pour les élections législatives prévues le 12 juin prochain, les partis et les formations politiques affinent leurs discours et abordent les questions brûlantes de l'heure, tels que la relance économique et le renforcement du front interne. El Bina El Watani: «La souveraineté du peuple doit passer par les urnes.» Mettant en avant l'importance de faire passer la souveraineté du peuple par les urnes, le président du Mouvement El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina, est longuement revenu à partir de Mila, sur la nécessité de conférer à ce rendez-vous toute la transparence attendue, expliquant que «si le critère d'élections transparentes était garanti, la participation aux prochaines élections serait très élevée. Si cela est garanti, la cohésion entre le peuple et les institutions de l'Etat sera renforcée. Si celle-ci est forte et solide, l'Algérie sera un véritable leader dans son espace régional, créatrice d'idées et jouant un rôle central et de premier plan sur les scènes régionale et méditerranéenne». El Moustakbel: Abdelaziz Belaïd appelle à une prise de conscience Belaïd a indiqué, à partir de Chelghoum Laïd, que «sa formation politique entend, à travers cette campagne, faire passer un message visant l'édification d'institutions légitimes, dont l'Assemblée populaire nationale; il s'agit d'une institution importante de législation, à travers laquelle seront issus un gouvernement légitime et la nouvelle Algérie». Conscient de la difficulté de la tache, Belaid préconise «une prise de conscience de la part du peuple, pour tourner la page du passé durant lequel la corruption a régné pendant 20 ans faisant du peuple la victime d'un système corrompu et d'une gestion anarchique». PLJ: «Le pays a été libéré par tous les Algériens et sera également édifié pas tous.» Plaidant pour un changement par les urnes et l'édification d'un Etat de droit, le président du Parti de la liberté et de la justice par intérim, Djamel Benziadi, a plaidé, vendredi à Batna, en faveur du «changement à travers les urnes». Rappelant l'apport de la contestation populaire au principe du changement, Benziadi n'a pas manqué, lors de son intervention, de préciser que «ce rendez-vous électoral constitue l'unique voie de changement pacifique, lequel passe par la participation des citoyens aux élections afin qu'ils choisissent leurs représentants. Le pays a été libéré par tous les Algériens et sera également édifié pas tous». Dans ce contexte, Benziadi est longuement revenu sur la rupture avec les anciennes pratiques, précisant que «la problématique ne réside pas dans les lois et les textes, mais dans leur respect et leur application. Le changement réel s'opère à travers l'évolution des mentalités et la rupture avec les pratiques négatives pour édifier des institutions fortes et solides dans la nouvelle Algérie». MSP: plaidoyer pour une relance économique efficiente Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri a appelé, vendredi à El-Oued, à «l'impératif d'améliorer le climat d'investissement au profit des entreprises économiques privées, afin de leur permettre d'être un élément de croissance important dans le plan de relance économique». Mettant en avant l'importance de relever la situation économique du pays, à travers le maintien d'une volonté politique sans failles, Makri explique que «la mise en place de mécanismes incitatifs ne saura se concrétiser sans décisions politiques et souveraines courageuses pour la réforme des systèmes liés directement au climat d'investissement, pour ne citer que les douanes et les impôts, qui ont favorisé les pratiques de la corruption et le blanchiment d'argent,