Abordant son 6e jour, la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain, marque un rythme soutenu, où les candidats réaffirment avec force leurs positions et leurs ambitions. Dans une dynamique sans faille, ils redoublent d'efforts pour convaincre les citoyens de l'importance de ce rendez- vous électoral. La justice sociale d'Oran: «Alléger les mesures administratives, au profit des jeunes» Représentant la liste indépendante «La justice sociale» d'Oran, Ettayeb Mohamed est revenu sur son programme électoral des législatives du 12 juin 2021, portant sur «la mise en place de mécanismes effectifs pour réaliser la justice et l'équité en matière d'offres d'emploi et à encourager l'entrepreneuriat dans la wilaya d'Oran. Il s'agit de consacrer la transparence dans la répartition des postes d'emploi à travers la réactivation des mécanismes de contrôles rigoureux des listes des demandeurs et des offres d'emploi. Pour ce faire, le même candidat préconise d' «alléger les mesures administratives, jugées lourdes au profit des jeunes de la wilaya d'Oran pour concrétiser leurs projets, notamment la création de petites entreprises et des start-up devant contribuer à l'essor du secteur économique». Ennahda: vers la réforme politique S'exprimant à partir d'Alger, le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Yazid Benaïcha, a indiqué que «une partie du peuple algérien n'est pas convaincue de la participation aux législatives en raison des anciennes pratiques, notamment les fausses promesses, c'est pourquoi le mouvement Ennahda tend à rétablir la confiance entre le citoyen et les institutions de l'Etat, via son programme électoral, visant à opérer la réforme politique et à préserver la dignité du citoyen». FLN: «Le parti n'acceptera pas de concéder sa place sur l'échiquier» Le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN), Abou El-Fadl Baâdji, a déclaré, lundi à Médéa, que «le parti n'acceptera pas de concéder sa place sur l'échiquier politique et refus (e) d'occuper les lignes arrières et de renoncer à son leadership. Notre participation aux législatives du 12 juin est l'occasion de préserver la place du parti, car il est le pilier de l'édifice politique. Le FLN s'emploiera, à travers sa participation à ces joutes électorales, à «réussir» le rendez-vous du 12 juin et participer, une fois assuré de la victoire, à l'édification de nouvelles institutions, émanant directement de la volonté populaire.» Le RND appelle à préserver la déclaration du 1er Novembre Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a appelé lundi dernier à El Tarf, les citoyens à se rendre aux urnes le 12 juin prochain pour «rester fidèles au serment des martyrs». Dans ce contexte, Zitouni a soutenu que «la prochaine échéance électorale impose la participation de tous pour préserver et respecter le serment des martyrs, car il y va de la responsabilité de tout un chacun pour opérer un redressement positif et remettre le pays sur les rails. Le RND n'a été créé que pour servir le pays et préserver la Déclaration du 1er Novembre». FJD: Djaballah prévient contre les effets du boycott Le président du Front de la justice et du développement, Abdallah Djaballah, a déclaré lundi dernier, à Alger que «le peuple devait faire entendre sa voix à travers des élections libres et régulières le 12 juin prochain». Intervenant à partir du forum du quotidien El Hiwar, Djaballah a indiqué que «le boycott des élections durant les années précédentes n'a pas donné de résultats, mais il a servi plutôt le régime qui était en place. La politique de la chaise vide ne protège que ceux établis à l'étranger. Le régime en place doit assurer la transparence des élections et permettre aux partis politiques d'avoir une vision claire sur la situation du pays». ANR: «La solution à la crise doit s'inscrire dans le cadre constitutionnel.» Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé, lundi dernier à Alger, que «l'ANR avait choisi de participer aux prochaines élections, car la solution à la crise que traverse le pays doit s'inscrire dans le cadre constitutionnel, et non dans la période de transition à laquelle appellent certaines parties». Dans ce même élan Sahli a estimé que «l'élection du 12 juin équivalait à l'établissement d'une nouvelle ère et à élire de nouvelles institutions qui prennent en charge les revendications du peuple exprimées dans le Hirak populaire. Le rôle des hommes politiques est de donner un caractère politique à ces revendications, à travers les urnes et non pas dans la rue ou à l'étranger».