L'affaire est survenue suite à un contrôle de routine, opéré par les services de sécurité, en vue de sécuriser le périmètre universitaire, a expliqué, la source qui a filtré l'information. Aux termes des explications apportées par la même source, les services de sécurité ont suspecté une voiture touristique en stationnement, non loin de la zone de l'université de Tébessa. Aussitôt, ils décidèrent de contrôler le véhicule et ses passagers, nous fait-on savoir. Les suspicions des limiers de la police s'étaient finalement avérées exactes, puisque le conducteur de la voiture a tenté de s'enfuir avant de se faire immobiliser par les policiers, a expliqué la même source en ajoutant que, l'une des trois étudiantes a tenté une action, s'acharnant sur les services de sécurité, une action, nous dit-on, pour faciliter la fuite du accompagnateur, mais peine perdue. La jeune étudiante a été interpellée ainsi que ses deux autres copines, pour atteinte à un élément de sécurité dans l'exercice de ses fonctions. La fouille de la voiture s'est soldée par la découverte de 300 comprimés hallucinogènes, un flacon de Xavet, produit hallucinogène et un cutter entre autres. Conduits à la sûreté de daïra de Tébessa, les quatre mis en cause ont été soumis aux procédures d'usage, puis déférés par-devant les instances juridique de la même wilaya. Âgées de 28, 23 et 34 ans les étudiantes, ainsi que leur compagnon ont été placés sous mandat de dépôt, à l'actif de deux affaires, dont la première, pour détention, consommation et commercialisation de produits hallucinogènes en milieu universitaire. La seconde se rapporte à outrage à un policier dans l'exercice de ses fonctions, a conclu la même source. C'est dire que le trafic de produits narcotiques n'est plus une spécificité masculine. Ce trafic illicite semble trouver ses recrues en toute aisance, dans le milieu universitaire, notamment la gent féminine. Celle-ci qui, nous dit-on, faisant fi de la mauvaise interprétation de la liberté de la femme, s'est vu pousser des ailes, pour voler dans le monde narcotique. Situation faisant des universités algériennes, un marché par excellence du trafic et de la consommation de tous produits narcotiques. C'est là, le résultat de moult facteurs. «Au nom de la liberté, de l'émancipation et la démission parentale, ainsi soit le milieu universitaire.»