Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s'est rendu hier dans la province du KwaZulu-Natal province, épicentre des violences qui ont secoué cette semaine l'Afrique du Sud, a indiqué la présidence sud-africaine. «Il se rendra ce matin dans le KwaZulu-Natal (sud-est), pour estimer l'impact des récentes violences et le déploiement des forces de sécurité, avait affirmé un communiqué de la présidence. Selon un bilan officiel, au moins 117 personnes ont été tuées - dont 91 au Kwazulu-Natal -, et plus de 2.000 arrêtées lors de ces six jours de violences. Les incidents ont éclaté la semaine dernière au lendemain de l'incarcération de l'ex-président Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice. Ils se sont étendus sur fond de chômage endémique et de nouvelles restrictions anti-Covid et plusieurs milliers de policiers et soldats ont été déployés pour contrôler la situation. Les troubles et les pillages en Afrique du Sud «ont été provoqués, il y a des gens qui les ont planifiés et coordonnés», a accusé le président sud-africain, à Duban, port de la région du Kwazulu-Natal (Est)où les violences ont éclaté il y a une semaine.»Nous allons les poursuivre, nous en avons identifié un bon nombre, nous ne permettrons pas l'anarchie et le chaos» dans le pays, a-t-il ajouté, alors que la police enquête sur 12 personnes soupçonnées d'être derrière le déchaînement de violence de ces derniers jours.