L'épisode du meurtre inqualifiable de Larbaâ Nath Irathen et les feux de forêt, continuent de susciter des réactions. Le RND déclare dans un communiqué, publié, hier, sur sa page facebook, «attendre les résultats de l'enquête diligentée par les autorités judiciaires sur le meurtre de Djamel Bensmaïl afin de traduire ses auteurs devant la justice pour répondre de leurs actes odieux». Tout en affichant «sa ferme condamnation contre des parties connues pour leurs orientations- qui portent des jugements prématurés, en accusant les services et les institutions de l'Etat d'avoir perpétré ce meurtre, et ce, dans une tentative désespérée de disculper les vrais criminels et remonter les Algériens contre leurs institutions», le RND estime que cela est d'autant plus grave du fait que «ces parties ont toujours adopté l'expédition et l'agitation comme méthode opératoire». Saluant «le professionnalisme et la performance des forces de sécurité, qui ont déjoué des affrontements et des tentatives ignobles visant un débordement sécuritaire dans la région, à travers le recours à la confrontation et à l'utilisation de la violence» et «les voix de la sagesse qui se sont soulevées à travers le territoire national pour appeler à la retenue, la vigilance en vue de faire échec aux plans de discorde(la fitna) et de complot contre l'Etat...», le parti de Tayeb Zitouni appelle à «la poursuite et à l'élargissement de l'élan de solidarité envers des zones touchées par des incendies». Un appel soutenu par le FLN qui met en garde «contre toute tentative ou conspiration fomentée contre l'Algérie» par «des parties connues». Dans son communiqué, le FLN relève que «ces incendies survenus simultanément dissimulent bien les finalités sournoises et douteuses de parties aux plans malveillants ciblant la nation, le peuple et l'unité nationale». Pour le FLN, «l'Etat se trouve face à un plan destructeur bien ficelé visant la déstabilisation du pays et la «fitna» en mettant en jeu l'unité du peuple pour tenter de semer la discorde». Sur sa lancée, le FLN tacle «certaines parties sur la scène politique qui se contentent de critiquer, de réprimander et de visionner un drame national». De son côté, le chef du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a déclaré que «les opérations de solidarité envers les populations des régions touchées sont une réponse à tous ceux qui veulent déverser leur venin sur l' Algérie en semant la discorde à travers son soutien aux mouvements et organisations racistes et terroristes». Mettant directement en cause le Maroc, Abdelkader Bengrina a rejeté «l'appel du Makhzen à la réconciliation avec l' Algérie». Un refus justifié par la réception, à Rabat, du ministre des Affaires étrangères de l'entité sioniste et ses déclarations hostiles sur l' Algérie. Quant au Front El Moustakbel, il a relié le meurtre de Djamel Bensmaïl «au complot qui se trame contre l' Algérie et ses institutions, avec la complicité des mains criminelles qui s'appliquent à allumer les feux de la discorde».