Se penchant sur plusieurs fronts de la restructuration du secteur des transports, Aïssa Bekkai a effectué une série de rencontres avec les acteurs du domaine, en l'occurrence l'Entreprise de réparation navale (Erenav) et la société Verital spécialisée dans le suivi technique et ce en vue de lever les obstacles et les failles de gestion, afin d'amorcer de réels programmes pour l'amélioration de performances du secteur. À ce titre, il a invité, lors d'une réunion tenue mardi dernier, les responsables du Groupe algérien de transport maritime «Gatma» à «jouer son rôle de catalyseur et de coordinateur des travaux et initiatives des filiales importantes afin de moderniser leur mode de gestion et développer leurs performances. Il a également appelé à l'établissement d'un partenariat étranger afin de bénéficier de son expérience dans l'industrie maritime pour être au diapason des enjeux de l'heure et des objectifs tracés par les hautes autorités de l'Etat». Une orientation qui intervient dans une conjoncture où l'importance du transfert de technologie est indispensable, dans la mesure où seules les nouvelles technologies permettront de donner un coup d'accélérateur, en matière de concrétisation des programmes mis en place pour la modernisation du secteur. S'exprimant, après avoir eu connaissance des activités de l'Erenav, entreprise spécialisée dans les infrastructures et les équipements, le ministre s'est dit satisfait des résultats de l'exercice de cette entreprise,notamment sur le plan financier. Bekkai a exhorté ses responsables à fournir «davantage d'efforts pour augmenter son taux de croissance et bonifier ses gains en vue de satisfaire la demande nationale en prenant en charge les travaux d'entretien et de réparation de la flotte maritime marchande, qui coûtent au pays une facture élevée en devises et constituent ainsi un fardeau pour le Trésor public» Par ailleurs, dans le cadre de la réforme du secteur et de sa modernisation, le ministre avait déjà mis l'accent sur l'importance de la restructuration du secteur du transport terrestre et s'est dit disposé à «réactiver le Conseil national des transports terrestres, avec la contribution des partenaires socio-économiques et à mettre en place une feuille de route pour toutes les propositions, et à donner une vision opérationnelle à la modernisation et à la numérisation du secteur, particulièrement les moyens de transport terrestre et ce pour éliminer la bureaucratie et revêtir davantage de transparence dans la gestion». Il faut dire que l'économie nationale repose en majorité sur le transport terrestre, d'où l'importance de sa modernisation, ce qui lui permettra de contribuer fortement à la concrétisation de la relance économique. Dans la mesure où il sera le lien entre les différentes actions de réformes, notamment dans le secteur de l'industrie, ou le transport terrestre intervient pour alimenter les grands complexes et les grandes entreprises en matière première, entre autres.