Le monde du travail, mais également celui de la jeunesse en recherche d'emploi, a pris sa part dans le Conseil des ministres, présidé avant-hier, par le chef de l'Etat. Les dossiers concernant ce chapitre ont consisté en des aspects prioritairement sociaux. En effet, il était d'abord question de l'effacement des pénalités de retard «en matière de cotisations à la sécurité sociale en faveur de 760 552 employeurs», souligne le communiqué de la présidence de la République. Cette mesure est de nature à soulager beaucoup d'entreprises et assure, dans le même temps, le refoulement de la caisse de sécurité sociale, en butte à des difficultés financières en raison, notamment des destructions de nombreux emplois à cause de la pandémie de Covid-19. Il reste que cette annulation des pénalités doit encourager «les cotisations aux caisses de la sécurité sociale dans l'objectif de préserver le tissu économique», poursuit le même communiqué. L'autre point dans le chapitre de l'emploi, examiné par le Conseil des ministres est en rapport avec la promesse du président de la République concernant l'allocation chômage. À cet effet, le chef de l'Etat a instruit le Premier ministre à l'effet de «soumettre au gouvernement et en Conseil des ministres un projet de loi instituant l'allocation chômage qui s'ajoutera aux formules d'allocations de chômage adoptées dans d'autres secteurs». Rappelons, à ce propos, que Abdelmadjid Tebboune avait souligné, lors d'un entretien qu'il avait accordé à la presse nationale, sa détermination à préserver la dignité des jeunes Algériens et les soustraire à l'influence néfaste de milieux haineux. Aucune information n'a filtré sur le montant de cette allocation chômage, ni les catégories de jeunes qui en bénéficieront. Ces aspects seront abordés dans le projet de loi qui sera soumis prochainement au Conseil des ministres.