Le GSL compte les heures de sa condamnation à mort. Une douzaine de terroristes demeurent, à l'heure où nous mettons sous presse, terrés dans la grotte de Sedate située dans le massif montagneux de la région de Cherka, dans la wilaya de Jijel. Les forces de l'ANP et de la Gendarmerie nationale assistés par des patriotes et des GLD avaient, au courant de la semaine, abattu plusieurs terroristes dont le tristement célèbre Abou Ayman émir de la zone six. Malheureusement, les femmes et les enfants ont été découverts morts à l'intérieur de la grotte. Les renégats les avaient utilisés comme bouclier humain. En effet, pour sauver leur peau, les sanguinaires n'avaient pas hésité à les attacher aux rochers en prenant soin de miner l'espace qui les entourait. Néanmoins, les services de sécurité chargés de l'opération ont réussi à progresser sur une distance de 800m à l'intérieur de la grotte, qui, rappelons-le, est une cache d'une longueur de 1000m, constituée de multiples ramifications. Les lieux où sont terrés les derniers éléments de ce groupe qui était constitué, selon les estimations des services de sécurité, d'une soixantaine de terroristes, semblent être un terrain bien défendu et fortement miné. Les criminels ont procédé au dépôt de plusieurs bombes artisanales «hab-hab», et des explosifs antipersonnel. Une méthode de défense utilisée par des Afghans lors de la guerre contre l'ex-Urss. Cela va certainement ralentir encore une fois la progression des forces armées, décidées à neutraliser les criminels morts ou vivants, surtout que parmi le groupe, aucune présence de femmes ou d'enfants n'est à signaler. Le retard que vont prendre les militaires profite à certains groupuscules qui activent aux limites frontalières entre Jijel et Skikda, plus exactement à Collo ; ceux-là tentent par des mouvements suspects de desserrer l'étau sur leurs acolytes, retranchés à l'intérieur de la grotte de Sedate, connue sous le nom de «Ghar El Goula», en procédant à des opérations de rackets, voire même à l'assassinat d'un patriote âge de 63 ans au lieudit El Goufi. Dans cette même région c'est-à-dire à Collo et plus exactement à Oum Ettoub, deux militaires avaient été blessés, lors d'une opération de ratissage, par une bombe artisanale. Les deux militaires se trouvent actuellement à l'hôpital militaire Didouche-Mourad de Constantine. Des sources sécuritaires ont tenu à préciser que le groupe terré à l'intérieur de la grotte est affilié au GSL (groupe des salafiste libres). Créé après le processus de la Concorde civile, ce groupe constitué d'irréductibles ont à leur actif des crimes impardonnables au regard des textes de loi relatifs à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale prônée par le président de la République et approuvée par le peuple le 29 septembre 2005. Les mêmes sources estiment que ces terroristes essoufflés par le raid, ayant perdu leur émir lors du second assaut qui s'est soldé par l'élimination d'une vingtaine de criminels dimanche dernier, n'ont ni le nombre ni les moyens pour résister aux militaires. Ces derniers avaient, bien avant, soit au début de l'opération, tenté mais en vain, de convaincre les terroristes de se rendre, ou du moins de libérer les femmes et les enfants. Enfin, les mêmes sources soulignent que la douzaine de sanguinaires n'ont pas le choix, surtout après avoir refusé les injonctions des militaires, maintenant que l'opération touche à sa phase finale.