A l'instar des autres pays de la communauté internationale, l'Algérie célèbre, aujourd'hui, la Journée mondiale des télécommunications. Ce rendez-vous est placé sous le thème «Promouvoir une cybersécurité mondiale», retenu cette année par l'Union internationale des télécommunications (UIT), rapporte une dépêche de l'APS. Cette journée constitue pour l'Algérie l'occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans le domaine de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC). Le secteur de la poste et des TIC est, faut-il le dire, passé à la vitesse supérieure et connaît aujourd'hui un véritable dynamisme notamment avec les profondes réformes qui y ont été engagées. Des réformes qui se sont traduites, en effet, par la libéralisation du secteur et la création, ainsi, de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), d'Algérie Télécom et d'Algérie Poste. Les principaux indicateurs du secteur démontrent clairement les «avancées considérables» réalisées en la matière et l'évolution rapide du secteur. Ainsi, la connectivité à la téléphonie mobile a atteint, selon un bilan d'activité du secteur, 15,5 millions d'abonnés. La densité téléphonique globale (fixe et mobile) est passée de 5,28% en 2000 à 54% actuellement, classant l'Algérie en pole position dans le Maghreb, alors que les perspectives à l'horizon 2010 prévoient une télédensité globale de 83%. Pour ce qui est de la pénétration en ordinateurs personnels, le ministère de la Poste et des Technologies de l'information s'est fixé pour objectif d'atteindre un taux de pénétration de 20% à l'horizon 2010, notamment avec le lancement de l'opération Ousratic. En matière d'activité postale, Algérie Poste compte à fin 2005 quelque 7,9 millions de comptes chèques postaux et quelque 3,7 millions de comptes d'épargne avec des prévisions pour 2008, portant sur des estimations de 9 millions de comptes CCP et de 7 millions de compte Cnep. Dans le domaine de l'emploi et de la formation, l'ensemble des opérateurs du secteur, selon un bilan établi au début de l'année par le ministère, offre plus de 120.000 postes d'emploi contre 45.000 avant l'application des réformes. Pour ce qui est des investissements, le premier responsable du secteur, M.Boudjemaâ Haïchour, avait indiqué au début de l'année que le volume global des investissements avait atteint près de 5 milliards de dollars, dont plus de 4 milliards de dollars représentaient des investissements directs étrangers (IDE).