La situation qui prévaut au sein de l'université de formation continue de Tizi Ouzou n'augure, semble-t-il, aucun avenir rassurant aux étudiants qui demeurent continuellement dans l'expectative. La non-reconnaissance du diplôme Deua en Droit des affaires a fait réagir la communauté estudiantine qui ne cesse d'entreprendre action sur action dans le souci d'aboutir à une solution salvatrice. Toutefois, le chemin n'est guère chose aisée d'autant plus que plusieurs mois de protestation n'ont aucunement sensibilisé les responsables concernés sur le sort réservé à cette frange de la population universitaire. Au contraire, la situation se complique chaque jour davantage, aussi bien pour les étudiants que pour l'administration qui aura, sans doute, à faire face à un véritable mouvement de débrayage illimité. Outre la grève qui paralyse l'UFC de Tizi Ouzou et le gel des examens qui s'en est suivi, les étudiants menacent de revenir à la charge dès septembre prochain. L'on s'attend ainsi à une rentrée très mouvementée à l'UFC de la capitale du Djurdjura où l'ébullition dans le campus s'annonce comme un signe avant-coureur. Car, au rythme où vont les choses, les futurs diplômés ne veulent, pas céder d'un iota sur leurs revendications, tandis que les pouvoirs publics, l'administration de l'UFC et la direction de la fonction publique en l'occurrence, n'ont, jusque-là, pas clarifié les choses pour au moins essayer d'endiguer un éventuel prolongement du débrayage. Le problème est là. Comment peut-on arriver à convaincre les étudiants et leur faire avaler l'idée de la non- reconnaissance de leur diplôme après quatre années d'études? En attendant, les étudiants ne savent plus où donner de la tête et leur cursus s'avère prendre des allures qui s'acheminent lentement mais sûrement vers une situation sans issue.