Sur un rythme soutenu, visant à se frayer un chemin et une place sur les marchés africains, le Groupe Sonelgaz, fort d'une expérience reconnue dans le domaine de la production et la distribution d'électricité, oeuvre à mettre toute l'énergie nécessaire pour s'affirmer sur le continent en tant que leader dans le domaine. En dépit des difficultés et des obstacles imposés par les effets de la crise sanitaire et de la situation complexe du pays, ces deux dernières ont été fructueuses pour le Groupe, en matière de déploiement, favorisé par les grandes mutations économiques qui ont affecté les marchés africains. Ceux-ci ont engendré des besoins énormes en matière d'énergie et constituent une opportunité en or, pour l'expertise algérienne, de s'exporter et de s'affirmer en tant que partenaire incontournable. À ce titre, le P-DG de Sonelgaz, Chaher Boulakhras, a estimé, lors de la conférence des groupes énergétiques régionaux africains, tenue mardi, au Sénégal, que «le secteur de l'énergie aux niveaux, national, régional et continental assiste à des changements profonds, en termes d'approvisionnement, de sources d'énergie, d'émergence d'énergies renouvelables, de protection de l'environnement et autres. Ces changements profonds nous incitent à renforcer la coopération et la solidarité entre compagnies membres, en veillant à faciliter le transfert technologique, le savoir-faire et la coopération mutuelle si nécessaire». Un cap déjà fixé et consolidé par les nombreuses actions concrétisées, et qui se sont articulées sur un déploiement qui s'intensifie à la faveur de la signature de plusieurs contrats, tel que le joint -venture avec General Electric, qui aboutit à la vente de deux cycles ouverts de production composés de deux turbines à gaz de type F.049 et deux générateurs, avec leurs équipements connexes, d'une capacité de production de 500 mégawatts pour un client du Moyen-Orient. Ajoutons à cela la signature du protocole d'accord avec la Compagnie générale de l'électricité de Libye (Gecol) pour un approvisionnement en énergie électrique, via le réseau tunisien, d'une capacité de 180-200 mégawatts et le protocole d'accord avec la Société mauritanienne d'électricité Somelec et le groupe mauritanien HB, pour la réalisation conjointe de projets énergétiques et la commercialisation d'équipements électriques algériens, en Mauritanie, et ce, sans parler des récentes actions en cours portant sur un mémorandum d'entente avec la Société nigérienne d'électricité «Nigelec» dans le but de l'accompagner dans le développement de son réseau et ses systèmes informatiques, à travers le transfert de l'expertise algérienne. Dans ce sillage, il faut dire que l'ambition du Groupe Sonelgaz se nourrit des potentialités énormes qu'abrite le continent, en matière de gisements en besoin de transformation, comme le relève le P-DG de Sonelgaz, qui insiste sur l'importance des « récentes découvertes de gaz dans plusieurs pays d'Afrique qui constituent une occasion favorable au développement, à la création d'opportunités d'emploi et d'accès des Africains à l'énergie. Nous comptons sur la coopération et le partenariat gagnant-gagnant consistant en la création de richesse, localement, et le développement des connaissances et du savoir-faire de la ressource humaine des entreprises africaines de l'électricité». Il va sans dire qu'à travers cette nouvelle vision qui se penche sur la valorisation des capacités algériennes, et la possibilité d'en faire de nouveaux leviers économiques, à travers l'exportation de l'expertise ou la promotion du volet de la formation, la relance de l'économie nationale emprunte désormais une voie nouvelle, basée sur de nouveaux paradigmes, loin de l'attentisme et de la suffisance aveugle, liés à la dépendance aux hydrocarbures.