Au coeur de tous les débats, la cherté de la vie, les effets de la crise sanitaire sur la situation socioéconomique du pays font de l'actualité amère que vivent les citoyens à travers les flambées des prix chronique des produits alimentaires, une inquiétude grandissante au sein des acteurs de la scène économique, notamment auprès d'organisations patronales. Ces dernières, à l'image de la Capc, oeuvrent à contribuer à la recherche des solutions et des voies pour apporter des approches applicables pour lutter contre la dégradation du pouvoir d'achat et pour une concrétisation efficiente des réformes et de plans de relance de l'économie nationale. Dans ce sillage, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (Capc), Sami Agli, est revenu longuement, lors d'une conférence de presse animée autour de l'économie nationale post-Covid-19 et la rentrée sociale, sur «l'augmentation du pouvoir d'achat en Algérie permettra au pays de parvenir à une économie nationale forte et sera un moteur de la croissance économique». Un argument incontournable, dans la mesure où l'augmentation du pouvoir d'achat, amorcera une augmentation dans la consommation qui viendra répondre aux besoins d'exploitation et d'écoulement des produits des opérateurs économiques, et contribuera à élargir les domaines d'activité dans l'objectif de renforcer et promouvoir la production nationale. Un objectif vers lequel toutes les orientations et les politiques publiques convergent, dans l'optique d'assurer une sortie de crise axée sur l'indépendance des hydrocarbures, l'amélioration des taux d'intégration des produits locaux et l'exportation. Dans ce sillage, Sami Agli n'a pas manqué de mettre en avant l'importance de «la mise en oeuvre du plan de relance économique connaît une grande attente de la part des chefs d'entreprise dans l'espoir de parvenir à une sortie de l'inertie et de la précarité économique. Il faut se mobiliser derrière ce plan de relance pour sa réussite, non pas pour des considérations politiques mais par patriotisme pour l'Algérie et l'intérêt de mesures de rupture pour les entreprises qui n'ont pas les moyens de maintenir leur activité économique telles que les TPE». Cela étant, les axes les plus urgents à prendre en charge, pour Sami Agli, s'articulent autour de l'impératif de «préparer l'année 2022, en considérant comme priorités, notamment l'augmentation du pouvoir d'achat, la lutte contre l'informel, la stabilité de la législation, la numérisation et l'accompagnement des opérateurs économiques pour s'orienter vers l'étranger». Il faut dire que les priorités et les urgences énumérées par la Capc, s'accordent parfaitement avec les orientations de l'Etat et les dernières décisions, visant à remédier à cette situation de stress, où plusieurs grands dossiers demeurent dans l'attente d'être sanctionnés. Dans ce sens, réagissant sur la question de l'industrie automobile, Sami Agli a considéré qu' «une industrie locale dans ce secteur n'est pas, en soi, une nécessité. La gestion du secteur automobile en Algérie ne doit pas dépendre de l'installation ou non d'une industrie automobile. La priorité de l'économie nationale est l'agriculture, les services, le tourisme où nous avons des opportunités de relance économique».