L'ouverture des plis financiers relatifs à l'ouverture du capital social, à hauteur de 70%, de l'entreprise de contrôle technique automobile, a eu lieu, hier, au siège de la Société de gestion des participations de l'Etat pour transports terrestres ( SGP-Fidber), sis à Hussein-Dey par la commission habilitée en présence des responsables de l'entreprise et de la presse. Les offres des plis financiers des deux soumissionnaires, SGS-Suisse et Evesur-Espagne, retenus après l'opération d'ouverture des plis techniques, la semaine dernière, ont été déclarés conformes au cahier des charges par la commission d'ouverture des plis, présidée par le président du SGP-Fidber, Mahmoud Saïd-Cherif en attendant l'étude approfondie des dossiers. La commission tranchera sur le fond dans les prochains jours quant à l'attribution du marché. Mahmoud Saïd-Cherif a émis le voeu que le traitement des offres se fasse dans les plus brefs délais afin de «pouvoir passer à l'ouverture du capital social de la Cota.» Les derniers ont été transmis au ministère de la Participation et de la Promotion de l'investissement qui devra donner, dans un premier temps son accord. Néanmoins, il est à craindre que l'aval final émanant du Comité des participations de l'Etat (CPE) risque d'être reporté au mois de septembre en raison d'un éventuel changement de gouvernement. Sur un autre plan, on apprend que le cadre de la généralisation du contrôle technique automobile, l'opération concernant les véhicules dont l'âge dépasse les 10 ans et moins de 15 ans débutera le 1er juillet prochain. Alors que l'opération concernant les véhicules compris entre 5 ans et moins de 10 ans débutera en septembre prochain. Toutefois, il est à regretter que sur les 800.000 véhicules de plus de 20 ans que compte le parc automobile national, seuls 300.000 ont été soumis au contrôle. Alors que sur les 430.000 véhicules de plus de 15 ans, seuls 60.000 ont été contrôlés. Aussi il est à déplorer le manque de civisme de certains automobilistes qui ne se sont pas soumis aux lois. En effet, on apprend que plus de 1,5 million de véhicules n'ont pas été soumis au contrôle pourtant rendu obligatoire par la loi.