Partira, partira pas? la question ne se pose plus depuis hier. Le coach de la JS Kabylie, Henri Stambouli, voit sa relation de travail avec le club de la Kabylie rompue, même si officiellement, la résiliation n'a pas été faite. Ce départ, emportant avec lui une partie de l'héritage de Cherif Mellal, était d'ailleurs prévisible, depuis l'arrivée de la nouvelle direction, conduite par le président Yazid Yarichène, lequel ne voyait déjà visiblement pas d'un bon oeil la présence de ce dernier dans le staff technique. Selon nos sources, la nouvelle direction aurait déjà finalisé les pourparlers avec le nouvel entraîneur, Djamel Menad bien que ce dernier reste encore en marge des discussions et des spéculations. D'autres sources évoquent, par ailleurs, un autre entraîneur français avec qui les négociations sont en cours, ainsi que le Marocain, Badou Zaki. En fait, le départ de Stambouli est acquis au vu des relations tendues avec la nouvelle direction. Si certains spéculent sur ses éventuelles mésententes avec Yarichène à propos de l'intégration des nouvelles recrues dans les entraînements, d'autres estiment que le sujet est banal, par rapport à la réalité des conflits. La direction, dit-on, ne s'implique pas dans le choix des entraîneurs, se suffisant à mettre à sa disposition les joueurs demandés et les moyens nécessaires. Le problème se situe ailleurs, expliquent nos sources, qui affirment que le conflit réside dans la volonté de la nouvelle direction d'effacer les traces de l'ancienne, quitte à pousser au départ du staff technique et des joueurs recrutés par Mellal après le match retour, face aux Marocains du FAR. La nouvelle direction veut, selon toute vraisemblance, débuter avec de nouvelles bases et une nouvelle démarche. Une démarche qui ne peut fonctionner qu'avec un staff technique renouvelé et des joueurs, nouvellement recrutés et qui n'attendent que le signal pour rentrer sur le terrain. De toutes les manières, expliquent nos sources, Stambouli n'a plus rien à attendre à la tête du staff technique contre la volonté de la direction. Et il le sait très bien. Ce qui fait que le conflit réside dans le chapitre financier. Ce dernier refuse de démissionner, afin d'impliquer des dédommagements de licenciement, comme stipulé dans le bail signé avec Mellal. En tout état de cause, le conflit reste pour le moment latent, car la nouvelle direction, tout comme Stambouli, sont soucieux de la stabilité pour les joueurs, en cette période marquée par les compétitions africaine et nationale avec la reprise du championnat, hier. Les Canaris montrent déjà un beau visage avec une belle victoire à l'extérieur, en compétition africaine, annonçant ainsi les couleurs pour la suite des explications. La nouvelle direction a ainsi tout intérêt à garder cette lancée positive, via la mise hors conflit des joueurs. Les supporters, pour leur part, regardent l'essentiel, c'est-à-dire les résultats. La nouvelle direction, qui entame son travail avec une victoire ne doit pas décevoir pour des raisons extra sportives.