Le trafic y a été temporairement suspendu pour une durée allant de 10 à 15 jours, le temps de l'achèvement des travaux d'urgence de réhabilitation de la partie endommagée de cet important axe. Cette disposition a été communiquée par le wali d'Alger, en déplacement avant-hier, pour s'enquérir des dommages occasionnés par les dernières précipitations enregistrées au lieu-dit «les charbonniers», dans la commune de Birkhadem, située dans la banlieue Sud de la capitale. Le même responsable a révélé que les travaux de réhabilitation en question ont été confiés à l'entreprise Cosider. La route nationale No 1 est connue pour son trafic automobile dense. Elle est, en effet, devenue impraticable à cause d'un énorme glissement de terrain survenu dans la matinée d'avant-hier, précisément près du site du projet de réalisation de la gare multimodale (Bir Mourad Rais). Le glissement de terrain a créé un grand trou de 15 mètres de profondeur. Ce qui a contraint les autorités à dévier la circulation vers d'autres directions telles que Aïn Naadja, Tixeraïne et Oued Ouchayah par le nouveau pont d'El Remli, jusqu'au parachèvement des travaux et le retour à la normale. Le premier responsable de la capitale a également souligné que «les principaux canaux étaient endommagés en raison des pluies récentes enregistrées à Alger». Cela avant d'ajouter que «les autorités techniques avaient enregistré qu'il y avait des dégâts importants au niveau des mêmes canaux» Des inondations et des dégâts importants avaient été également signalés par les services de la Protection civile, qui ont effectuée plusieurs interventions de sauvetage, et des opérations de pompage des eaux infiltrées dans plusieurs habitations touchées. Les dégâts causés par les dernières intempéries sont ainsi énormes. Et beaucoup plus importants que l'on croyait. Le cauchemar des fermetures de routes était encore avant-hier de mise à Alger, à cause du glissement de terrain précité. La déviation obligatoire de la circulation routière dans les deux sens de cet itinéraire classé parmi les routes les plus fréquentées de la capitale du pays n'a pas été sans conséquence. Des milliers de véhicules se sont retrouvés la cause.d' un embouteillage monstre, qui s'est créé sur place.