La gloire de la boxe algérienne, Loucif Hamani, décédé mardi soir à Paris (France) à l'âge de 71 ans des suites d'une longue maladie, a été inhumé, mercredi dernier, dans son village natal d'Ath Yahia, au sud-est de Tizi Ouzou, a appris l'APS de son fils, Rachid Hamani. «Un recueillement en sa mémoire sera organisé avec sa famille ce jeudi ainsi que samedi et dimanche au Funarium de Vitry au 53 Quai Jules Guesde 94400 Vitry-sur-Seine à Paris, alors que la levée du corps est prévue, mercredi prochain, à 10h00 pour ensuite se diriger vers la Grande Mosquée de Paris pour une prière autour de midi. L'enterrement aura lieu le même jour (mercredi) au cimetière d'Igoufaf d'Ath Yahia à Tizi-Ouzou», a précisé à l'APS son fils Rachid. Avant d'ajouter: «Mon père reposera en paix dans son village natal auprès de son père Belaïd et sa maman». Né en 1950 à Igoufaf, dans la commune d'Ait Yahia, au sud-est de Tizi Ouzou, le jeune Hamani a émigré tôt en France avec sa famille qui a suivi son père, ouvrier d'usine en région parisienne, et après une prime de scolarité, commença sa carrière de boxeur. Dès ses débuts, il s'est avéré très redoutable sur le ring et commença a enregistré des succès. En 1976, à 26 ans, il fut consacré champion d'Afrique des poids super welters ABU contre l'ivoirien, Sea Robinson, et réussit à conserver son titre, l'année suivante, face à Simon Bereck Rifoey. Trois années plus tard, en 1980, il perd son combat contre l'Américain Marvin Hagler pour le titre de Champion du monde en perdant par un K.-O. au second round, disputé dans des conditions défavorables, changements des arbitres et du lieu de la rencontre à la dernière minute. Plus tard, il déclara, à propos de ce combat qu'il avait reçu des menaces et que les changements opérés étaient voulus pour le déstabiliser, car, «on ne voulait pas qu'un Algérien gagne ce titre». En 1985, Hamani mit fin à sa carrière professionnelle, après 27 combats dont 24 gagnés et 3 perdus et un palmarès très riche.