Dans un dernier effort pour maintenir leur rythme, les partis en lice pour les élections du 27 novembre, ont abordé le 13e jour de la campagne électorale, avec l'objectif de se repositionner et de rappeler les cartes maîtresses de leur stratégie. ils ont déclaré: FLN: il faut renforcer le front interne Le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN), Abou El-Fadl Baâdji est revenu à partir de Skikda sur l'importance de ce rendez vous électoral, précisant que «les élections pour les Assemblées populaires communales et de wilayas permettront de renforcer le front interne, d'assurer la stabilité politique du pays et de consolider la position de l'Algérie sur la scène internationale et régionale. Ce scrutin est une étape importante pour la stabilité du pays et pour faire face aux menaces auxquelles l'Algérie est confrontée». El Moustakbel: pour la moralisation de la vie politique Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd a insisté, depuis Mascara, sur «la moralisation de la vie politique et la préservation de la cohésion sociale du peuple et de son unité face aux complots étrangers visant l'Algérie». Précisant que «le choix des personnes honnêtes pour prendre en charge la gestion des collectivités locales est un devoir des partis lors de la phase de candidature. C'est ce qu'a fait le Front El Moustakbel, de même que les citoyens appelés à choisir le meilleur et le plus apte parmi les candidats, le 27 novembre». RND: l'importance d'une forte mobilisation Intervenant à partir de M'sila, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Tayeb Zitouni, a appelé les citoyens à «contribuer au chantier de l'édification de la Nouvelle Algérie lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et les meilleurs enfants de ce pays. La Nouvelle Algérie, se construit à travers la mise en oeuvre des changements nécessaires dans la gouvernance locale». El Bina: «Parachever l'édification institutionnelle» Le chef du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a affirmé, à partir d'Alger que «les élections du 27 novembre permettront de parachever l'édification institutionnelle lancée au lendemain du Hirak du 22 février avec l'organisation de l'élection présidentielle qui a contribué à la préservation de la République». Il a dans ce sens, évoqué les axes les plus importants pour sa formation, a savoir «la prise en charge des préoccupations des citoyens, la concrétisation de la démocratie locale, la lutte contre la bureaucratie, ainsi que l'accélération de l'amendement du Code communal et de wilaya». El Islah: les jeunes face au changement De Tiaret, le président par intérim du mouvement El-Islah, Fayçal Boussadraïa, est longuement revenu sur le rôle et la responsabilité des jeunes dans ces elections, considérant que «l'ouverture de la voie aux jeunes à se porter candidats, constitue une opportunité à saisir pour opérer le changement dans le cadre de la démarche nationale pour édifier une Algérie nouvelle». El Karama: convaincu d'un taux de participation fort À Alger, le secrétaire général du parti El-Karama, Mohamed Eddaoui, s'est prononcé en faveur d'un fort taux de participation à ce scrutin, précisant qu' «il sera plus élevé que lors des précédentes élections. Plus des deux tiers des électeurs iront aux urnes pour choisir leurs représentants aux Assemblées». El Fadjr El Djadid: attention au boycott! S'exprimant à partir de Bouira, le président d'El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbèche, a précisé que «les prochaines élections locales revêtent une importance particulière du fait qu'elles concernent les municipalités et donc la vie des citoyens. Aussi, Le scrutin doit se dérouler dans la transparence pour convaincre le citoyen d'aller accomplir son devoir électoral». Insistant sur le fait que «le boycott n'est pas une solution si on veut changer les choses. Les jeunes sont invités à adhérer aux associations et aux partis politiques, afin d'oeuvrer et de militer pour le changement escompté».