Au premier jour de la campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre, les partis en course ont marqué leur présence par leur détermination à conférer à cette campagne toute la transparence nécessaire pour un déroulement loin des pratiques anciennes. ils ont déclaré: RND: «Hostile à l'argent sale» Depuis Bordj Bou Arréridj, le secrétaire général du RND, Tayeb Zitouni, a livré les premières priorités du parti, expliquant que «Le RND milite pour une nouvelle Algérie, gérée par des personnes intègres, comme voulue par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Notre parti est fondamentalement hostile à l'usage de l'argent sale pour l'achat des consciences et de la décision politique». El Karama: jeunesse et compétence Le secrétaire général du parti El-Karama, Mohamed Daoui a exprimé depuis Ghardaïa, l'importance que porte son parti à l'émergence des compétences jeunes, indiquant que «le parti El-Karama a présenté des candidats jeunes, universitaires et compétents, aux mains propres, aptes à assumer leurs responsabilités et répondre aux aspirations des citoyens». FLN: soutien au développement économique local Foncièrement axé sur le développement des collectivités locales et leur fonctionnement, le secrétaire général du FLN, Abou El Fadl Baâdji, a tenu à préciser à partir de Tissemsilt que «le programme du parti est basé sur l'encouragement de l'investissement local lié au développement économique des communes, notamment dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme et des services». FBG: l'importance de la réforme institutionnelle À partir d'Aïn Témouchent, le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a mis en avant l'importance des enjeux qui entourent ces élections, affirmant que « les élections locales sont une étape importante dans le parcours de la réforme institutionnelle nécessitant l'implication du citoyen à travers un choix approprié de ses représentants au niveau de ces assemblées». El Moustakbel: «Gagner la confiance des électeurs» Le président du front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd est longuement revenu depuis Tamanrasset sur l'impératif de réconcilier le citoyen avec l'exercice électoral, insistant sur la nécessité d'«adopter des méthodes de persuasion et de dialogue lors de cette campagne, de sorte à gagner la confiance des électeurs, en se concentrant sur l'explication sage et intelligente des contenus de programmes». El Islah: aux universitaires de s'exprimer Le président par intérim du Mouvement El Islah, Faysal Boussedraya a mis en exergue les effets positifs de la révision du Code électoral, précisant à partir de Blida que «la nouvelle loi électorale a offert l'opportunité à la jeunesse algérienne de contribuer à la gestion de ses affaires et des affaires du pays, tout en permettant aux cadres universitaires et aux diplômés (exclus par le passé), de se porter candidats sur les listes électorales, par la force de la loi». TAJ: vers une démocratie participative À partir d' El Menia, la présidente du parti Tajamou Amel Al Djazaïr (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a déclaré: « Ces élections sont une étape cruciale pour l'avenir de l'Algérie, en vue d'édifier des institutions légitimes et crédibles, émanant de la volonté exclusive du peuple et permettant la concrétisation sur le terrain de la démocratie participative.». El Bina: «Un rendez-vous pour la rupture» Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, est revenu sur l'éradication des effets néfastes de la corruption, indiquant à partir de Mostaganem que «les élections locales constitueront un rendez-vous pour la rupture avec les pratiques d'abus de la fonction électorale, la dilapidation de l'argent public et l'octroi des privilèges de manière injustifiée».