Sonelgaz : une équipe de cadres du groupe bientôt au Niger pour élaborer un mémorandum d'entente avec la société NIGELEC    Start-up: Lancement d'un appel d'offres national au profit des incubateurs d'entreprises en Algérie    Réunion sur la coopération entre la LA et le CS de l'ONU: l'initiative de l'Algérie saluée    La communauté internationale appelée à "agir de toute urgence" pour aider les enfants de Ghaza    Conseil de sécurité : Attaf réaffirme l'engagement de l'Algérie à contribuer au renforcement du partenariat entre l'ONU et la Ligue arabe    M. Derbal souligne l'accompagnement et l'appui du secteur de l'hydraulique aux efforts visant à réaliser la sécurité alimentaire    M. Ballalou préside l'ouverture d'une journée d'étude algéro-italienne sur la valorisation du patrimoine culturel    APN: la commission de l'éducation écoute les préoccupations de représentants d'associations de parents d'élèves    L'Algérie veillera à assurer une prise en charge optimale aux pèlerins durant la saison du hadj 1446/2025    Belmehdi préside l'ouverture d'une conférence scientifique sur le Coran et les récitateurs    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: retrait des formulaires de déclaration de candidature    Conseil de la nation: adoption du texte de loi relatif à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets    Musée "Ahmed Zabana" d'Oran: une visite virtuelle pour découvrir l'art plastique algérien    Alger: installation du wali délégué de la circonscription administrative de Bab El Oued    Lancement prochain de la 1ère coupe d'Algérie inter-lycées, CEM et primaires    Natation: début des épreuves du championnat national hivernal des benjamins à Oran    CNDH : l'Algérie a placé le secteur de l'éducation en tête de ses priorités    Lancement d'un concours pour le recrutement de 476 employés    Mise en service d'un tronçon de 14 km de la pénétrante autoroutière Djen Djen-El Eulma    JSK : L'Allemand Josef Zinnbauer, nouvel entraîneur    La JSK sauve sa place de leader face au CRB    Le tirage au sort le 27 janvier    Le Président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Le président de la République reçoit le Commandant d'Africom    Le nouvel appareil de jardinage d'intérieur de LG dévoile un désigne raffiné    Deux personnes échappent de justesse à la mort    Le wali gèle les activités de l'APC de Béni-Dergoune    Préparation de la saison estivale : le littoral dans le collimateur du wali    Appel à une paix durable dans la région    Le rôle du Président Tebboune salué    S'agit-il d'un véritable cessez-le-feu ou d'une escroquerie ?    Une délégation parlementaire inspecte des sites à Timimoun    Plus de 25 heures de témoignages vivants collectées à Tlemcen    ''Le Pays de Peter Pan'' de J.M. Barrie et ''La Terre du Milieu'' de J.R.R. Tolkien    Le président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Skikda: 162 millions de dinars pour la réhabilitation des infrastructures devant accueillir une partie des Jeux scolaires africains        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le président «libère» les investisseurs
Il a ordonné la régularisation des entreprises productives réalisées sur des terrains agricoles
Publié dans L'Expression le 23 - 11 - 2021

Tous les moyens sont bons pour créer de la richesse. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de prendre une décision importante qui doit sauver des centaines d'entreprises considérées comme «hors la loi». En effet, le chef de l'Etat a ordonné, dimanche dernier, lors du Conseil des ministres, la régularisation de la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles. «Vous devez leur délivrer leurs permis de construire», a lâché le président Tebboune en direction des membres de son Exécutif. Une délivrance pour des investisseurs dont les projets ont été terminés mais n'ont pu commencer, faute de ce fameux sésame. Certes, ils ont été «érigés» dans des zones interdites. La loi a été bafouée en spoliant des terres agricoles pour servir à autre chose que leur vocation initiale. Doit-on pour autant démolir ces usines prêtes à accueillir des milliers de travailleurs? Un dilemme qui a certainement été bien étudié avant que le président de la République ne rende son verdict. Cette régularisation se fera assurément au cas par cas. On ne peut imaginer que des «verrues» qui ont jailli, seules, au milieu de champs fertiles, bénéficient de cette mesure. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore. Néanmoins, il y a des terres, classées toujours comme agricoles, mais qui ne sont plus aptes à être cultivées depuis des décennies. Il y a également de grandes zones d'activité qui ont été «créées» anarchiquement durant les «années noires», sur des terres agricoles. Tout détruire serait une grande perte plus qu'autre chose. Leur régularisation s'impose donc comme une grande nécessité, surtout en cette période de crise économique.
L'Algérie qui a lancé le grand chantier de la relance économique et industrielle, avec le gouvernement Benabdrrahmane a promis de lever toutes les entraves qui bloquent les investisseurs. L'Exécutif s'est aussi engagé à débloquer les investissements privés en suspens, à cause des problèmes bureaucratiques. D'ailleurs, le ministre de l'Industrie a fait un aveu qui donne froid dans le dos. 224 projets finis attendent de pouvoir entrer en exploitation. «Cela à cause de restrictions liées à l'aménagement des zones industrielles et des zones d'activité, les travaux de liaison avec les réseaux d'électricité, gaz et eau ainsi que le retard enregistré dans l'obtention des licences administratives», assène, à chaque occasion, Ahmed Zeghdar. «Ils concernent plusieurs activités, entre autres les industries textiles, la production des réacteurs médicaux, l'industrie pharmaceutique, les industries mécaniques, la fabrication de machines agricoles et d'équipements destinés à la pêche maritime et à l'aquaculture», précise-t-il. Un comité national de suivi des projets d'investissement bloqués a été créé, pour mettre fin au calvaire de ces entrepreneurs. Présidé par le ministre de l'Industrie, il est composé de secrétaires généraux des ministères de l'Intérieur, des Finances, de l'Energie et des Mines, de l'Agriculture, de l'Habitat, du Tourisme, de l'Industrie pharmaceutique, de l'Environnement et des Ressources en eau. Il a identifié toutes ces entraves. La régularisation de la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles a été identifié comme l'une des plus importantes. Ce Comité multisectoriel, qui a fait ses recommandations au chef de l'Etat, afin de prendre en considération tous les aspects, tels que ceux qui concernent l'environnement, pour classer les entreprises qui ouvrent droit à cette régularisation. Déterminé à «libérer» l'investissement du monstre de la bureaucratie, le président Tebboune ne va pas se contenter de cette décision qui concerne les permis de construire. Lors de sa dernière réunion avec le gouvernement, il a ordonné de «conférer une formule commerciale et économique au guichet unique consacré à la régularisation des dossiers d'investissement à l'avenir». De plus, il a chargé le médiateur de la République de «la prise en charge des préoccupations des industriels dont les projets sont en suspens, pour des raisons bureaucratiques, remontant à la gestion de la période précédente». Un mécanisme de contrôle qui doit permettre d'appliquer, sur le terrain, les décisions prises par le président. Cela afin d'éviter que des projets, pourvoyeurs d'emplois et de richesse, ne soient pris en otage par des bureaucrates. De bon augure pour l'économie nationale...

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.