Le secteur ne dispose que de 8 médecins spécialistes aux côtés de 31 autres généralistes. L'APW de Chlef a entamé ce dimanche les travaux de sa session ordinaire de printemps. Parmi les points inscrits, devant être débattus, figure notamment celui de la situation du secteur sanitaire de Ténès, englobant toutes les localités du littoral chélifien. Un secteur, selon le rapport établi par la commission des affaires sociales et la santé, qui enregistre un déficit important en matière de couverture médicale dû à certaines carences au niveau des ressources humaines et matérielles. A la lecture de ce même rapport, l'on relève que la région en question est forte de quelque 176.780 habitants alors que le secteur ne dispose que de 8 médecins spécialistes aux côtés de 31 autres généralistes. Quant à la prise en charge psychologique, il n' y en a pour ainsi dire aucune, dans la mesure où il n'existe qu'un seul psychologue qui exerce sur un territoire de 120 km linéaires soit la totalité de la côte. C'est après un tel constat que la commission de l'APW, appelle les autorités à faire preuve de célérité pour se pencher sur ce problème crucial que vivent les citoyens des communes relevant du secteur sanitaire de Ténès. Des exemples faisant état de la situation précaire de la santé, le rapport de l'APW en cite plus d'un et le plus marquant reste quand même celui de Ténès où l'on nous signale que l'hôpital ne dispose que d'un lit pour 497 habitants et d'un médecin généraliste pour 389 patients. Ceci en ce qui concerne les praticiens et la prise en charge hospitalière. S'agissant des structures et du matériel médical, leur situation n'est pas plus reluisante selon ceux qui ont établi le rapport. A Béni Haoua, il est signalé que pas moins de 4 salles de soins sont fermées pour des raisons inconnues. La commission, selon ses dires, n'est pas arrivée à déterminer les véritables causes de cet abandon. Ailleurs, il a été également constaté un manque flagrant en moyens matériels comme les ambulances, les radiographies ou encore le nécessaire pour les soins dentaires. En conclusion, et pour améliorer les conditions dans lesquelles se débattent quotidiennement les citoyens de ces régions quasiment déshéritées, la commission des affaires sociales et de la santé demande expressément à ce que l'on inscrive une opération au titre du budget de wilaya dans le but de combler ce déficit. A commencer par le recrutement de médecins et la réhabilitation des structures existantes en attendant de nouvelles.