Après avoir relogé, en priorité, les familles victimes des deux tremblements de terre, les autorités de la wilaya de Béjaïa ont procédé, hier, à un tirage au sort désignant l'étage pour chacune des familles recasées, dont la décision de relogement leur a été remise, avant-hier, par les services de la daïra de Béjaïa. Ces familles déménageront probablement, incessamment, dans leurs nouveaux appartements situés au pôle urbain d'Ighzer Ouzarif, dans la commune d'Oued Ghir. Il s'agit de 47 familles recasées au camp de toile de Saket par l'APC de Béjaïa. Elles ont été conviées, hier, au tirage au sort concernant l'affectation des logements sociaux qui leur sont destinés. Dans une ambiance bon enfant, les bénéficiaires ont connu, depuis, l'étage et le numéro de leurs appartements, dont la remise des clés interviendra sous peu. Le tirage au sort, au profit des 47 familles détentrices de décisions de pré-affectation, a été effectuée en présence des responsables de l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi), de Béjaïa, d'un huissier de justice et des bénéficiaires de ce programme de logements sociaux. Une occasion pour finaliser le choix des étages et des appartements de cette tranche, destinés aux familles déjà recensées par la commission de daïra et répondant aux critères exigés pour l'obtention d'un logement social. L'opération, supervisée par l'Office s'est déroulée en toute transparence. Les 82 familles ont été choisies sur les sites de recasement 27 et Saket. Cette première initiative sera suivie d'une autre, qui touchera les familles recasées au niveau des sites, celle habitant à la rue des Remparts et Medjahed, la cité Soummari, le plateau Amimoun et l'Edimco le seront prochainement. Elles qui souffrent, depuis des années, dans des conditions inhumaines. Le nouveau chef de l'exécutif semble prendre au sérieux le calvaire des gens démunis, qui n'ont d'autre choix, pour une vie saine, que celui de bénéficier de logements sociaux. Les appartements des étages des rez-de-chaussée ont été affectés, en priorité, aux personnes aux besoins spécifiques. Il est utile de rappeler que plus de 250 familles démunies ont été abandonnées à leur sort depuis plus de 5 ans, en dépit des alertes souvent exprimées. Des rassemblements de protestation, devant le siège de la wilaya, ont été organisés maintes fois pour alerter les autorités sur la réalité, faite de conditions de vie des plus précaires et d'une sécurité souvent d'agressions nocturnes. En vain. Ces bidonvilles doivent nécessairement être éradiqués. Il y va de l'image de Béjaïa, ville touristique.