La finale de la Coupe arabe, édition 2021, qui, aujourd'hui, aura lieu à Doha (Qatar), opposera deux pays d'Afrique du Nord qui ne se connaissent que trop bien! Figurez-vous que le 1er match Tunisie-Algérie s'est tenu à Tunis en 1959, en présence des deux chefs d'Etat, Habib Bourguiba et Ferhat Abbas. Le score fut sans appel, et les joueurs algériens, sous la houlette de Boumezrag, s'en donnèrent à coeur joie: (11-0): l'Algérie était alors à feu et à sang et le nombre de martyrs, ne cessaient d'augmenter de jour en jour. Puis les rencontres entre les deux pays se multiplièrent, la pression avec! Permettez à votre humble serviteur de flétrir avec force le flagrant parti-pris, du réalisateur qatari ou le réalisateur de service, qui pouvait être un étranger, qui a tronqué complètement notre belle prestation, avec comme honte totale, il n'a eu à aucun moment le réflexe du professionnel, de ne procéder à aucun ralenti des prouesses des Algériens, notamment les exploits individuels de Belaïli qui s'était gavé de gestes techniques dont lui seul possède le secret, tout comme M'bolhi, Chetti et Brahimi qui lui ont donné le tournis! Par contre, un contrôle de Affif était montré plusieurs fois! Vous avez dit excellente organisation? Voire! Ce soir, avec plus de trois cents minutes dans les jambes, les camarades de Chetti entreront sur le terrain, comme d'habitude, avec la ferme détermination, de ramener le trophée à Alger. 2021 ne sera pas 1972, ni 1983, ni, ni... Ce sera l'année du triomphe des Algériens, sans calcul, ni tricherie, ni temps ajouté, ni arbitrage, faussant une partie de plaisir, qui aura l'oeil du président de la FIFA, aux aguets, car l'arbitre du match, veut être présent à la Coupe du monde 2022, qui se tiendra au Qatar! Car la demi-finale opposant le Qatar à l'Algérie a vu Szymon Marciniak, l'arbitre polonais, inventer le tri-temps, car il a décompté même les secondes perdues au moment de faire des touches, des coups francs et le penalty! Ajouter 18 minutes, presque la moitié d'une prolongation, c'est osé! Pour un referee prétendant siffler au prochain Mondial à Qatar, c'est risqué! Il n'a pas dirigé ce «rajout» pour faire perdre l'Algérie, sinon, il aurait fermé les yeux bleus sur la faute du qatari, sur Yacine Brahimi! Quelles étaient ses intentions? Mystère et boule de gomme! Une regrettable et sale décision, qui pourrait lui coûter une place au prochain Mondial! Côté foot, franchement, nous n'avions pas vu une équipe du Qatar, suffisamment, quantitativement et qualitativement très bien armée pour descendre «Thamourt», du solide socle, sur lequel s'accroche fortement notre formation, programmée pour gagner des matchs rencontrés sur son parcours. Les «match par match» semblent être une création algérienne, puisque, jusqu'à présent, ça marche! Glorifier les joueurs individuellement devient un exercice ardu mentalement, puisque si l'on commençait par le gardien de buts, M'bolhi, on finirait par le longiligne Tahrat, en passant par les inévitables Belaïli, Brahimi, Benlamri, Soudani, Bounadjah, Abdellaoui, Bendebka, Benayada. Les espoirs Touggaï, Bedrane, Mrezigue, Meziani, Medjadel. Les arrivants prometteurs, Zerrouki, Draoui, Titraoui, et Bouguerra. Plus de la moitié du riche effectif de Madjid Bougherra, le sélectionneur des A', est désormais à la disposition de Djamel Belmadi, le coach des A, tout court! Le réservoir est désormais plein de talents susceptibles de frapper à la porte de la cour des grands d'Algérie! Oui, le coach national a dépassé, et de très loin, le temps des «essais»! Ce que Carlos Queiroz, l'entraîneur des «Pharaons» n'a pas réussi, à faire, les «Fennecs» l'ont fait et très bien même! En effet, se déplacer au Qatar, avec un riche effectif relativement jeune, jouer 5 matchs, dont 3, qui ont eu pour «fleurs» des rencontres de véritables grandes finales, où les «Pharaons», les «Lions de l'Atlas» et les «Eperviers du désert arabe» voulaient croquer des «Fennecs» tout cru, mais n'y arriveront jamais, au grand dam de leurs malheureux fans, eux-mêmes submergés par la poignée de supporters «vert-blanc-rouge» qui se sont déplacés sur les lieux, crier leur joie, face aux nombreux soutiens des prétendants au sacre. Tous les Algériens ont jubilé! «One, two, three, viva l'algiré!» Le trio de pays aspirants au titre, nous nommons nos adversaires soufflés comme des plumes. L'Egypte, le Maroc et le Qatar ont poussé les nôtres à livrer des matchs titanesques, éprouvants sur le plan physique, avec un temps limite, limité pour la récupération, mais, gagné tout de même. Et ce sont précisément ces «gains» qui ont permis aux camarades de Zeghba de vite et bien récupérer, car le mental est resté intact, ainsi que le taux de «grinta» augmenter au fur et mesure que les matchs passaient. Un de mes enfants me demanda le secret de cette inexplicable et éternelle «grinta», je lui répondis qu'il fallait connaître l'histoire de nos aïeux pour le comprendre! Avez-vous remarqué l'assurance de Brahimi lorsqu'il entamait son fameux «tour de rond - point », des tours payants à chaque fois qu'il mettait deux à trois adversaires dans le vent, avant d'être «abattu» et obtenir même des penalties? Avez-vous noté le désarroi de l'adversaire quand Belaïli entamait sa série de dribbles, qui ramène une fois sur trois un bon coup franc? A l'issue de la rencontre, Belaïli a posé une question, sous forme de boutade à un journaliste qui le félicitait pour son titre «d'homme du match»: «A propos, combien de p'tits ponts ai-je réussis?» Sacré Youssef! Incorrigible Belaïli! Reste la finale avec ces rusés et fantasques Tunisiens, dont il faudra se méfier comme la peste dans une ferme bien garnie de bovins reproducteurs! En effet, c'est connu par les amateurs d'équipes maghrébines, la Tunisie place de grands et vicieux gaillards en défense, commettent de grosses mais inoffensives fautes au-delà du rond central, sans chercher à faire le jeu, et puis, à la moindre défaillance sur un coup de pied arrêté, Meskni, le petit numéro 7, surgit pour porter l'estocade aux «Fennecs» lesquels auront fourni de gros efforts pour rien! Alors, le meilleur moyen de les avoir, c'est de les terrasser dès le début du match par 2 buts limpides, et le jeune Hannibal Mejbri se coupera ses beaux cheveux crépus et teints, pour rejoindre Manchester, blessé mais sauf! Il aura tenu son pari de se débarrasser de sa moche et encombrante tignasse, en cas de défaite contre les «Verts»!