Les joueurs de la JS Kabylie passeront leur test de vérité, vendredi après-midi. Après une série de victoires, les camarades de Harrag, auteur du seul but face au MCO (1-0) Tizi Ouzou, devront en effet confirmer leur retour face au leader, le CR Belouizdad. Une équipe qui a d'abord l'avantage de jouer sur son terrain et qui est aussi le 1er du classement avec une domination quasi totale sur les commandes. Le configuration générale de la rencontre se présente au désavantage de la JSK qui peine à retrouver son niveau de la saison passée. Aussi, devant ce défi, le coach tunisien des Canaris, Ammar Souayah, a soumis ses poulains à un rude exercice de préparation au stade du 1er-Novembre. Depuis quelques jours, ces derniers préparent la confrontation avec en plus une grande concentration sur le compartiment offensif, qui devrait être plus menaçant, demain, afin de freiner l'adversaire qui ne compte pas rater cette occasion de recevoir sur son terrain, pour s'éloigner encore plus dans le classement. Le rendez-vous est très important, d'autant plus que les Canaris veulent, en plus de la confirmation, remonter dans le classement après un long séjour dans le milieu du tableau. Cette configuration rend, par ailleurs, la position du coach tunisien difficile. Selon certaines sources, la série de mauvais résultats réalisés depuis son arrivée à la tête du staff technique commençait à faire réfléchir la direction du club qui, semblerait-il, avait commencé à regarder ailleurs. Jusqu'à hier, aucune information crédible n'a circulé à ce sujet dans l'entourage de la direction, mais il est évident que le résultat de la rencontre de demain enfoncera Souayah ou le libérera du poids de l'obligation de résultat. Un résultat difficile à obtenir, du moins demain, face au leader et sur son terrain, par-dessus le marché. Les problèmes de trésorerie restent encore posés avec l'absence totale des sponsors qui refusent de mettre la main à la poche. En plus des joueurs, beaucoup de catégories professionnelles, dont notamment le personnel de la restauration n'auraient pas perçu leurs mensualités depuis une dizaine de mois. Ce qui accentue la grogne au sein du club qui affiche désormais, selon son directeur général, au compteur une dette avoisinant les 200 millions de dinars. Un poids qui pèse sur les épaules de la nouvelle direction qui devra aller en quête auprès des sponsors ou aller vers l'objectif final qui n'est autre que l'ouverture du capital du club. Enfin, du côté des supporters, l'attente d'un retour aux premières places du classement se fait très longue et le désenchantement ne devrait pas tarder à s'installer. Les joueurs n'ont pas d'autre issue que de se réveiller de leur turpitude, d'autant plus que la compétition continentale est aux portes.