Constantine est-elle devenue une plaque tournante du trafic de drogue? Quotidiennement, les éléments de la sûreté de la wilaya et de la Gendarmerie nationale procèdent à des arrestations et à la saisie de différentes quantités de drogue. La plus importante opération remonte à il y a sept jours. Ce jour-la brigade de recherche et d'intervention de Constantine (BRI), suite à des investigations minutieuses, a arrêté l'un des barons les plus recherchés et saisi 350 plaquettes de drogue dure en sa possession. Agissant sur renseignements faisant état de l'activité du dealer, les éléments de la BRI ont dressé un barrage sur une voie rapide. L'utilisation des chiens de la brigade canine, lors de la fouille du véhicule du dealer, a permis la découverte d'une quantité de drogue. La marchandise était entassée dans des caches aménagées sous les sièges du véhicule et dans le coffre arrière. La quantité de drogue récupérée était de 70 paquets d'un poids total évalué à 35 kilos. Hier, la sûreté de la wilaya a fait état de la saisie de cinq plaquettes de 461,7 grammes et l'arrestation de deux inculpés âgés de 29 et 49 ans. Ces derniers ont été interceptés à un barrage de police. Le kif traité n'est certainement pas la seule substance qui ronge la société constantinoise. La cocaïne est également à la mode. L'un des principaux dealers de cette drogue a été arrêté, il y a de cela quatre mois à la nouvelle ville Ali Mendjeli où il résidait. Il est âgé de 29 ans. La BRI de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Constantine avait agi sur la base de renseignements, selon lesquels un individu commercialisait de la cocaïne dans ce quartier populaire. En coordination avec le parquet, une autorisation de perquisition du domicile du suspect a été délivrée et a permis aux enquêteurs de saisir une certaine quantité de drogues dures (cocaïne) et une somme de plus de 400000 dinars, qui proviendraient vraisemblablement de la commercialisation de cette substance prohibée. À cela s'ajoutent des quantités énormes de psychotropes saisies pratiquement chaque jour dans la ville des Ponts. Un trafic impliquant même des médecins, à l'instar du psychiatre arrêté récemment. Il a été présenté, au même titre que ses deux complices, devant la justice pour trafic de psychotropes. Les mis en cause sont accusés de détention et de commercialisation de cette substance et de port d'armes blanches. Le phénomène se propage de plus en plus parmi les lycéens, ont souvent noté les services de police qui ont d'ailleurs fait avorter plusieurs transactions ces derniers temps. Ce trafic et même la consommation de psychotropes et de drogues sont devenus un véritable fléau qui est enraciné dans la société à l'est du pays, particulièrement dans la wilaya de Constantine, a-t- on notamment relevé.