L'Etat est déterminé à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé, avant la fin de l'année en cours. Un engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Pour le chef de l'Etat, il est temps de concrétiser les revendications de la santé, touchée de plein fouet par la pandémie de Covid-19 «Nous sommes déterminés à mettre en oeuvre les recommandations de ce séminaire, dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu'à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé à l'image des questions financières, des statuts et de la carrière professionnelle, et ce, avant la fin de l'année en cours», a déclaré le chef de l'Etat, lors de la séance de clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé, organisé au Palais des nations. Le président avait, précédemment, ordonné que les efforts des salariés du secteur de la santé soient valorisés, notamment, en ce qui concerne leurs salaires, à la hauteur de leurs efforts. Une prise en charge «reportée» par les circonstances qu'a connues le pays, a reconnu le chef de l'Etat, qui a mis en avant certaines «priorités». Mais avec l'amélioration de la situation du pays, le président Tebboune a affirmé qu'il «est temps de prendre en charge les revendications légitimes des affiliés du secteur» et de leur accorder leurs droits, en reconnaissance des efforts consentis dans l'intérêt du pays. À cet égard, le chef de l'Etat a tenu à s'incliner devant le corps médical, en présentant «ses sincères considérations et sa reconnaissance au personnel médical et à l'ensemble des services publics, pour leurs efforts inlassables». Défendant le secteur de la santé, le président Tebboune a salué la compétence de l'élément humain dont jouit le secteur. Et de souligner les réalisations de l'Algérie, notamment en matière de vaccination et d'éradication des maladies endémiques, la médecine gratuite et la réalisation d'infrastructures de santé jusque dans les régions les plus reculées du Sud, centres de soins, polycliniques, hôpitaux, établissements spécialisés, CHU, grands hôpitaux. Mettant en exergue l'importance de la «réforme» du système de santé, le chef de l'Etat estime que «les insuffisances ne sont pas liées au manque de moyens et d'équipements, mais au niveau élevé des attentes des citoyens». Des insuffisances que le président Tebboune s'est engagé à combler, dans le cadre de la réforme du secteur. D'autant, a-t-il insisté, que l'Algérie dispose des «meilleurs équipements au monde», (mais) qu'il faudra préserver en assurant une formation continue des personnels du secteur. Un secteur qualifié par le chef de l'Etat, de «l'un des meilleurs systèmes en Afrique, en termes de gratuité des soins et de couverture sanitaire». Et de rappeler les (grands) progrès réalisés dans ce secteur, depuis l'indépendance, grâce, a-t-il souligné, à la mobilisation des médecins et à leur rôle dans l'éradication de nombreuses maladies mortelles. «Nous ne sommes pas les meilleurs au monde, mais nous ne sommes pas non plus les pires, nous avons des points forts qu'il faut préserver et des points faibles qu'il faut corriger», a exhorté le président Tebboune. Dans ce cadre, il a appelé à la conjugaison des efforts et à la participation de tout un chacun à l'amélioration du système de santé et de la qualité des soins afin, d'aller vers une autre étape à même de «se rapprocher du niveau des systèmes de santé de l'Europe occidentale». Dénonçant ceux qui dénigrent le système de santé national, Abdelmdjid Tebboune assure que «nos médecins sont parmi les meilleurs au monde». Et de remettre en cause «le patriotisme» de certains médias à l'affût des points noirs, qui s'adonnent à la critique «gratuite» pour saper le moral des citoyens, à chaque occasion. «Cette démarche est inadmissible. La critique constructive est la bienvenue», a-t-il fait remarquer.