La rentrée scolaire pour le deuxième trimestre dans les trois paliers est prévue pour le 30 janvier de l'année en cours. C'est ce que vient de confirmer le responsable de l'inspection centrale du ministère de l'Education nationale, Boualem Belaouar. Il s'agit de la démarche relevant de l'organigramme scolaire de la tutelle dans des situations ordinaires. Mais la décision annoncée est teintée de scepticisme relatif à la crise sanitaire majeure, à savoir la pandémie de Covid-19 et la quatrième vague d'Omicron et sa propagation exponentielle.Cette donne laisse entendre que la tutelle pourrait entreprendre d'autres mesures préventives pour parer à la dégradation de la situation sanitaire dans les établissements scolaires dans les trois paliers d'enseignement. 2000 inspecteurs ont été déployés par la tutelle pour intervenir sur le terrain dans le but d'avoir une évaluation concrète, quant au niveau de l'étendue de la propagation du virus Omicron dans les établissements scolaires.C'est sur cette base que la tutelle saura si elle entamera d'autres mesures plus drastiques, face à la pandémie qui se propage rapidement dans l'espace scolaire et par ricochet décider de la faisabilité de prolonger l'année scolaire et maintenir les mesures préventives jusqu'à ce que la quatrième vague de la pandémie de Covid-19 atteindra son pic. La décision précédente consistant à avancer les vacances de l'hiver, a été prise lors d'une réunion d'urgence de la tutelle avec de hauts responsables au niveau du gouvernement pour parer à l'exacerbation de la situation pandémique.Il faut se rappeler que l'alerte de la quatrième vague a été donnée au niveau des établissements scolaires. C'est ce qui a poussé la tutelle en concertation avec l'Exécutif à entreprendre des mesures fermes et d'urgence pour freiner la cadence de la propagation de la pandémie qui s'est déplacée dans les foyers et d'autres structures de la société. La prolongation de la fermeture des établissements scolaires est posée avec acuité. Surtout que le taux de vaccination au niveau national ne dépasse pas 13%, selon la dernière déclaration du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid.La prolongation de la rentrée scolaire pour le deuxième trimestre est tributaire du respect du protocole sanitaire et de l'évolution de la cadence de la vaccination en général et dans le secteur de l'éducation nationale en particulier. Sans cette rigueur et fermeté sanitaire, il y a un risque de voir l'année scolaire verser dans la prolongation à répétition.Cela risque de provoquer un déséquilibre dans les programmes pédagogiques, sauf si la tutelle aura à mettre en place des mesures alternatives au plan pédagogique et de la gestion technique des moyens de la diffusion des programmes scolaires via des outils inhérents à la technologie de l'information et de la communication (TIC). La tutelle n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre qui va lui permettre de répondre aisément à la problématique des retards en matière de programme scolaire annuel. L'enjeu dépasse la volonté de la tutelle et de l'Exécutif en général. L'intérêt public prime dans ce genre de situation, à savoir une situation de crise sanitaire majeure et ses retombées sur la vie des citoyens et la sécurité publique. Le ministère de l'Education nationale semble privilégier la piste de tout préventif et sanitaire pour permettre aux élèves et les parents d'élèves d'être à l'abri de la menace de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences néfastes sur la santé publique. La prolongation de la date de la rentrée scolaire pour le deuxième trimestre est selon toute vraisemblance incontournable pour éviter aux établissements scolaires et le reste des structures de la société le pire lors de cette quatrième vague de la pandémie de Covid-19. Encore une fois, les élèves doivent se référer au protocole sanitaire et à des mesures préventives d'une manière sérieuse et ferme s'ils veulent que la rentrée scolaire se déroule dans le calme et la sérénité et loin des risques d'une situation pandémique qui pourrait provoquer une situation incontrôlable.