S'exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale sur les études en cours pour la réalisation d'un pôle sanitaire aux normes internationales, en partenariat avec le Qatar et l'Allemagne, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, est revenu sur la détérioration des services hospitaliers, sur le territoire national et la nécessité de recourir à la création d'une agence de numérisation, dans ce sens, hormis les apports considérables à travers la réalisation de ce pôle, notamment la diminution des prises en charge des malades à l'étranger et la possibilité d'accueillir des spécialistes étrangers dans des conditions optimales, le ministre à considéré que «la numérisation du secteur contribuera à l'amélioration des services et de la prise en charge des malades pour tous les services à travers le territoire national, et aidera à établir des constats réguliers sur la situation réelle des hôpitaux», une orientation qui intervient après une période de crise aigüe et de tension sur les services hospitaliers, qui ont dû faire face à la crise sanitaire et maîtriser la situation dans des conditions difficiles, qui ont contribué à tirer les enseignements nécessaires dont l'incontournable passage à la numérisation. Dans ce sens, le ministre n'a pas manqué de préciser que «l'agence de numérisation du secteur de la santé aura pour mission de contrôler et de gérer les services hospitaliers, et ce à travers une coordination sans failles entre les services, en vue de rationaliser les dépenses du secteur, d'améliorer les conditions de travail et d'accueil, surtout d'avoir la possibilité d'établir un suivi quotidien de l'évolution de l'état des malades, et de gérer efficacement leurs dossiers». Il faut dire que la gestion chaotique de certains services du secteur de la santé ou ni l'hygiène ni les soins prodigués aux malades ne répondent aux normes, a accéléré la descente aux enfers, du secteur.