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Le pouvoir du Makhzen se lézarde
Lâché par les partis et la société civile
Publié dans L'Expression le 03 - 03 - 2022

La crise est en train de prendre une ampleur grandissante au Maroc. Le Makhzen est assiégé par ses populations. Maintenant c'est le tour des partis politiques, qui étaient pendant longtemps dans l'expectative d'investir le terrain et rejoindre les cris des populations livrées à la répression musclée du Makhzen et à la pauvreté extrême.
Le Royaume chérifien ne sait plus à quel saint se vouer. Surtout que sa classe politique se désengage clairement de son soutien, ne serait-ce que symbolique. La situation politique et socio-économique de la société a poussé les partis politiques marocains à se démarquer du Makhzen et le dénoncer vertement. Nabila Mounib, secrétaire générale d'un parti d'opposition au Maroc, a fait une déclaration ciselée et sans détour sur la situation qui prévaut au Maroc. Elle a souligné que le peuple marocain subit «une violence pratiquée sur de larges franges du peuple marocain en raison de l'absence de démocratie, de justice sociale et de droits». Cette déclaration coupe court avec les mensonges propagés par les réseaux sociaux et des plates-formes spécialisées dans la propagande servant le régime du Makhzen.
Plusieurs partis de l'opposition ont opté pour la même déclaration de Nabila Mounib pour dénoncer la situation intenable qui frappe de plein fouet le peuple marocain sur le plan des libertés démocratiques et socio-économiques.
La série des augmentations des prix des produits de première nécessité en général et celui du carburant en particulier, a fait déborder le vase. Les citoyens marocain lambda subissent les affres de la politique néolibérale sauvage menée par des oligarques qui ont envahi les rouages du Makhzen.
La situation sociale est au rouge, la pauvreté ne cesse de connaître un accroissement dramatique. Il s'ajoute à cela, la restriction grave des libertés au sens le plus large du terme sur les Marocains qui dénoncent le statu quo et la politique ruineuse du Makhzen.
La contestation et la dénonciation ont atteint le Parlement marocain où les députés ont soulevé la situation gravissime qui frappe la vie des Marocains. À ce propos, les députés ont évoqué la «hausse des prix des produits de consommation et du carburant qui constituent des facteurs ayant compliqué la situation» et rejettent le fait qu' «au moins quatre familles ont le monopole du secteur des hydrocarbures et leurs bénéfices s'élevaient en 2021 à près de 40 milliards de dirhams», souligne- t-on.
Le Makhzen semble complètement assiégé par les populations et la classe politique marocaines. Il perd la manoeuvre et les moyens de propagande pour vendre une image pétrie de mensonges et d'impostures.
Les déclarations se poursuivent chaque jour au Maroc sur la situation grave qui caractérise les populations marocaines qui se débattent dans la pauvreté et la déchéance. Contrairement aux rapports et à la propagande «exotique» des mercenaires payés pour la circonstance, les Marocains se rendent compte de la gravité de leur vécu dans un pays où tout est verrouillé y compris la parole qui n'est pas en odeur de sainteté avec les desiderata du Makhzen.
Les Marocains dans leur majorité ne veulent plus maintenir une situation aussi désastreuse pour leur vie sociale et économique. Idem pour ce qui est des droits de l'homme et des libertés politiques qui sont bafoués à grande échelle.
Le Makhzen fait face à un sérieux isolement politique par son peuple et au niveau régional. Sa politique vassale et ses relations aux antipodes des intérêts de son peuple finiront par le mener droit dans le mur.
C'est ce qui fait interpeller les élites politiques et les partis d'opposition marocains en rappelant que seule la mobilisation populaire à grande échelle est à même de stopper la déroute et la faillite économique, financière et politique du Makhzen.
Le Makhzen ne saura faire face à un élan populaire puissant et massif hormis de le contrer par une répression féroce et sanglante. À ce moment, le risque d'un débordement généralisé pourrait plonger le Maroc dans une zone de turbulence qui entamerait sa stabilité et son existence en tant que monarchie des plus réactionnaires et absolutistes de par le monde.


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