Quelque 500 prisonniers palestiniens poursuivent pour le 71e jour consécutif leur boycott des audiences des tribunaux de l'entité sioniste, dans le cadre de leur lutte contre la politique illégale de détention administrative. Plus de 500 détenus palestiniens ont refusé de se présenter à leurs audiences devant un tribunal militaire pendant 64 jours pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès en vertu de la politique controversée de détention administrative sioniste. Depuis plus de deux semaines également, des détenus administratifs palestiniens atteints de maladies chroniques boycottent les cliniques des prisons de l'entité sioniste pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès. Les détenus palestiniens indiquent que leur action «s'inscrit dans la continuité des efforts de longue date pour mettre fin à la détention administrative injuste pratiquée contre notre peuple par les forces de l'occupation». La politique de l'entité sioniste de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des périodes renouvelables de trois à six mois, sur la base de «preuves» non divulguées et sans l'assistance d'avocats. Au fil des ans, l'entité sioniste a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre, ni à leur avocat, d'examiner les preuves. Par ce mouvement de grève, les détenus palestiniens dénoncent cette politique inique qui viole le droit international. Ils sont des milliers d'hommes et de femmes, ainsi que des enfants, à subir ce déni absolu des droits humains les plus élémentaires de la part de l'occupation sioniste qui jouit d'une totale impunité et abuse du silence assourdissant de la communauté internationale, à de rares exceptions.